Ordre de maltE Dîner de gala enchantant (et en chantant) en l’honneur de la princesse de Lobkowicz

L’Association libanaise des Chevaliers de Malte, présidée par Marwan Sehnaoui, a organisé avant-hier samedi un dîner de gala à l’hôtel Phoenicia de Beyrouth, en hommage, cette année, à la princesse Françoise de Lobkowicz, née de Bourbon-Parme. Et si c’est le 14 février, la fête de l’amour, qui a été choisi, c’est pour rappeler et redire l’amour et le dévouement de la princesse de Lobkowicz pour le Liban. Un pays qu’elle a sillonné durant la guerre, du Nord au Sud, pour fonder les neuf centres médicosociaux relevant de la Fondation de l’Ordre de Malte, qu’elle a su répartir sur l’ensemble du territoire libanais et qui bénéficieront des fonds récoltés par ce dîner. Cette soirée – à laquelle assistaient, entre autres, l’archiduc Rudolphe d’Autriche et son épouse, Anna Gabriela, ainsi que l’archiduc Lorenz ; une kyrielle d’ambassadeurs accrédités à Beyrouth, dont celui d’Autriche, Helmut Freudenschuss ; les ministres Hamadé, Cardahi, Siniora, Karam, Hammoud et Hraoui ; les députés Nassib Lahoud, Nayla Moawad, Abdel-Latif Zein ; l’épouse du Premier ministre, Nazek Hariri, ainsi que l’épouse de l’ancien chef de l’État, Mona Hraoui, etc. – a été entamée par l’hymne national libanais, interprété par un homme, Tarek Kettaneh, une femme, Tanya Assaf, et une enfant, Marie Abou-Khaled. Marwan Sehnaoui a ensuite prononcé une allocution dans de laquelle il a rendu un vibrant hommage à la princesse de Lobkowicz, « habitée par cette foi qui déplace les montagnes et qui a consacré le meilleur de sa vie à s’oublier, pour faire don de soi, à nos “seigneurs les pauvres et les malades”, où qu’ils soient et à quelque communauté qu’ils appartiennent ». Et au cours du dîner servi sur 52 tables ornées, chacune, d’un carton avec le mot « amour » dans 52 langues différentes, un show a été proposé à l’assistance. Qui a pu admirer, d’abord, une rétrospective des robes de mariée créées par Mona Lahoud, applaudir Issa Goraieb (qui a interprété Petite Fleur au saxo) puis Michel Pharaon (qui a chanté What a Wonderful World), ainsi que ces deux derniers, accompagnés de Marwan Sehnaoui, Leyla Mouzannar, Tanya Assaf, Rania Abi-Rafeh, Helmut Freudenschuss, Eddie Moutran et Tarek Kettaneh, qui ont offert en finale une version inédite de La vie en rose. Seul manquait à l’appel le député Misbah Ahdab, retenu aux États-Unis.