Rechercher
Rechercher

Actualités

Témoignages de professionnels

Carla Mourad a choisi d’être diététicienne car elle aspirait à une carrière qui se rapproche de la médecine. « À l’époque (il y a près de dix ans), la diététique commençait à percer et j’ai trouvé que cette spécialisation répondait le plus à mes désirs », explique-t-elle. Détentrice d’une maîtrise en nutrition, Carla affirme avoir étudié six années durant. Depuis sept ans, elle anime une émission sur la Future TV. Elle enseigne également à l’AUB et s’occupe de sa clinique privée. « La diététique est une formation en perpétuelle évolution, souligne-t-elle. Il faut suivre de près l’actualité dans ce domaine et assister autant que possible aux congrès notamment internationaux qui sont organisés. De plus, c’est un travail très intéressant, d’autant que chaque patient est un cas à part, bien que la majorité souffre d’un excès de poids. » Et les contraintes ? « Il faut être toujours calme, disponible et à l’écoute des patients, même en dehors des heures de travail », répond-elle. C’est une question sur laquelle insiste également Carole Makhoul, diététicienne diplômée de l’Association américaine des diététiciens. « Même si je suis fatiguée, je dois paraître de bonne humeur et être à l’écoute de mes patients, indique-t-elle. Il faut savoir écouter les autres. Dans notre profession, nous devons être un modèle à suivre, dans le sens où nous devons surveiller notre ligne à un moment où nous prescrivons une diète amaigrissante à nos patients. » Et d’ajouter : « Il y a quelques années, nous trouvions de la difficulté à expliquer aux gens en quoi consiste vraiment notre métier. Le problème persiste encore aujourd’hui dans le sens où les autres ne considèrent qu’un seul aspect de notre métier, celui de la prise en charge du poids. Or, notre spécialité est en rapport avec toutes les maladies où l’alimentation occupe une grande partie du traitement. » Est-ce un travail ennuyeux ? « Il y a une certaine routine, mais il y a aussi un grand apport personnel, car tout est basé sur la relation personnelle avec le patient, explique-t-elle. D’ailleurs, on doit investir beaucoup dans ce domaine pour établir une confiance mutuelle. Il faut de même insister sur le côté psychologique, car en fin de compte on traite avec la personne en entier et non avec un seul aspect de sa personnalité. » Jacqueline Wassef Abi Raad, chef du département de diététique à l’hôpital du Sacré-Cœur, explique avoir choisi le domaine diététique car elle aime le travail communautaire. « C’est une profession qui rencontre toutefois plusieurs difficultés, car elle n’est pas organisée, précise-t-elle. Mais c’est un travail très satisfaisant et très gratifiant. Il suffit de constater une amélioration dans le bilan sanguin du patient ou de voir que les patients ont atteint leur poids idéal et se sont réconciliés avec eux-mêmes pour être heureux. » Et la concurrence ? « Il y a une place pour tout le monde », insiste Carla Mourad. Quant à Carole Makhoul, elle note que les diététicien(ne)s ne sont pas nombreux(ses). Le problème, selon elle, réside dans le fait que la majorité opte pour avoir sa clinique privée, alors que pour enrichir la profession, il faudrait penser à se spécialiser.
Carla Mourad a choisi d’être diététicienne car elle aspirait à une carrière qui se rapproche de la médecine. « À l’époque (il y a près de dix ans), la diététique commençait à percer et j’ai trouvé que cette spécialisation répondait le plus à mes désirs », explique-t-elle. Détentrice d’une maîtrise en nutrition, Carla affirme avoir étudié six années...