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Actualités - CHRONOLOGIE

Le député déplore « l’alignement du parti Kataëb sur le Baas » Pierre Gemayel : Pas de dialogue avec la direction illégitime de Saïfi

Le député Pierre Gemayel a affirmé hier qu’« aucun dialogue n’est possible avec la direction de Saïfi (parti Kataëb) parce que cette dernière a été imposée aux Kataëb et n’est pas libre de ses décisions ». Dans le cadre d’un entretien accordé à la LBCI, M. Gemayel a estimé qu’il s’agissait là de « deux conditions essentielles pour tout dialogue » avec Saïfi. « Leur mission est destructrice, la nôtre est réformiste », a-t-il souligné. « Le congrès organisé par le Courant réformiste Kataëb a fait l’objet d’une campagne, initiée notamment par Saïfi, parce qu’il a révélé la vérité. Il a donné une image claire des choses. Une délégation importante des Kataëb à l’étranger, en provenance de différents pays, s’est réunie pour élaborer un document de travail », a-t-il indiqué. « Il y a une grande différence entre le congrès de Aïn Saadé et celui d’Adma (organisé par le parti Kataëb). À Aïn Saadé, les Kataëb installés à l’étranger étaient présents. Nous avons pris des décisions concernant le Liban et avons discuté d’études, de réformes et d’actions pour le bien commun et la cause libanaise en tant que telle à tous les niveaux politique, économique et social. Leur congrès était organisé sous l’étendard des Kataëb, mais en présence d’un autre public, et en contact avec des groupes qui n’ont rien à voir avec les Kataëb. L’organisation du congrès à Adma visait à provoquer et à défier inutilement », a poursuivi M. Gemayel. « Le Baas Kataëb » « Le parti ne redevient lui-même qu’en renouant avec ses aspirations, son histoire et ses traditions. Il interagit avec les autres en fonction des choses qui le préoccupent. Il ne doit pas s’aligner sur les autres, jusqu’à devenir par exemple le parti Baas Kataëb. Ce qui est d’ailleurs étrange, c’est que les Kataëb et le Baas ont tous les deux répondu au Courant réformiste Kataëb. Ils sont en train de vider le parti de son essence politique et de ses possessions. Ainsi vendent-ils des terrains pour organiser des conférences, alors que les participants au congrès de Aïn Saadé ont payé leur cotisation pour participer », a par ailleurs indiqué Pierre Gemayel. Répondant en outre aux critiques adressées par le ministre d’État Assem Kanso, concernant la présence d’un drapeau américain derrière le président Amine Gemayel durant le congrès, le député du Metn a précisé que les drapeaux de douze pays étrangers, ceux de la diaspora, avaient été installés derrière la tribune. « Ce congrès était important et fondateur. Dès lors que le pouvoir a décidé d’établir sa mainmise sur le parti Kataëb, il était normal que les Kataëb se révoltent et forment ce courant réformiste », a-t-il ajouté. Il a ensuite précisé que « sur 125 personnalités invitées officiellement, 113 avaient assisté au congrès, ainsi que près de 650 cadres partisans de toutes les régions, à l’exception de trois, malades ». Interrogé enfin sur l’absence du chef de l’opposition Kataëb au congrès, il a répondu : « Les vrais Kataëb étaient présents à Aïn Saadé. Le congrès historique des Kataëb n’a exclu personne. Le Courant réformiste vise à recouvrer le parti, le ramener à sa base naturelle, pour qu’émerge enfin une direction qui représente réellement les aspirations du peuple ».
Le député Pierre Gemayel a affirmé hier qu’« aucun dialogue n’est possible avec la direction de Saïfi (parti Kataëb) parce que cette dernière a été imposée aux Kataëb et n’est pas libre de ses décisions ».
Dans le cadre d’un entretien accordé à la LBCI, M. Gemayel a estimé qu’il s’agissait là de « deux conditions essentielles pour tout dialogue » avec...