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Actualités - CHRONOLOGIE

Le RDCL invite les services de l’État à cesser « leurs surenchères mesquines »

Le conseil d’administration du Rassemblement des dirigeants et chefs d’entreprise libanais (RDCL) s’est réuni hier sous la présidence d’Armand Pharès, et a publié un communiqué axé sur les derniers rebondissements dans l’appel d’offres lancé pour la privatisation de la téléphonie mobile – des rebondissements et une issue qui ne les ont, selon leurs dires, « en rien » surpris. « Les tiraillements et les altercations entre le Conseil supérieur de la privatisation et le ministère des Télécommunications, ainsi que la mauvaise gestion, sur le terrain, d’une opération aussi minutieuse et aussi délicate que la privatisation d’un secteur essentiel, ne pouvaient mener qu’à l’absence de sociétés internationales de l’appel d’offres et à l’échec auquel nous avons abouti », assène le communiqué. Le RDCL a indiqué ensuite qu’il avait, à maintes reprises, mis en garde contre une détérioration irréversible des choses « si les services de l’État ne se décidaient pas à commencer à assumer leurs responsabilités et à mettre un terme à leurs surenchères mesquines qui semblaient se moquer totalement de la réaction de la société civile libanaise ». Le communiqué des chefs d’entreprise rappelle en outre aux hommes politiques libanais qu’ils se devaient d’accepter une réalité : qu’« une privatisation est un processus complexe », qu’il « faut, ainsi, donner aux experts et aux spécialistes la liberté nécessaire pour mener à bien ce projet, et prendre en compte les paramètres imposés par une économie libre et productive, le tout sur des bases rigoureuses et transparentes ». Enfin, le RDCL a souligné qu’il refusait de voir s’arrêter les opérations de privatisation de certains secteurs fondamentaux que possède actuellement l’État, « sous prétexte que l’on a peur de les voir perdre toute productivité ».
Le conseil d’administration du Rassemblement des dirigeants et chefs d’entreprise libanais (RDCL) s’est réuni hier sous la présidence d’Armand Pharès, et a publié un communiqué axé sur les derniers rebondissements dans l’appel d’offres lancé pour la privatisation de la téléphonie mobile – des rebondissements et une issue qui ne les ont, selon leurs dires, « en...