Communautés - Témoignages en série à l’occasion de la troisième commémoration de la disparition du chef du Conseil supérieur chiite Vibrant hommage à l’imam Chamseddine, pionnier du dialogue et de l’unité

Un meeting oratoire a été organisé samedi pour la troisième commémoration de la disparition de l’imam Mohammed Mehdi Chamseddine, chef du Conseil supérieur chiite. L’occasion pour seize orateurs d’évoquer la pensée, les écrits et les positions de cheikh Chamseddine, et son rôle de pionnier du dialogue intercommunautaire, de l’unité nationale et du développement de l’individu et de la modernité. Un événement organisé par la Fondation de l’imam Chamseddine pour le dialogue. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre des Affaires sociales Assaad Diab, représentant le président de la République, du député Ali Khreiss, représentant le président de la Chambre, et du ministre de l’Industrie Élias Skaff, représentant le Premier ministre, de l’ancien président de la République Élias Hraoui, de l’ancien Premier ministre Rachid el-Solh, des députés Béchara Merhej, Anouar el-Khalil et Farès Souhaid, de l’ambassadeur iranien Massoud Idrissi, et de délégations du mouvement Amal et du Hezbollah. Les représentants spirituels de toutes les communautés religieuses ont pris la parole durant la séance d’ouverture, évoquant les efforts déployés par l’imam Chamseddine sur le plan du dialogue islamo-chrétien, au service du Liban, ainsi que ses efforts pour promouvoir une culture du dialogue, de la participation, de la transparence et de l’égalité entre tous les citoyens. La séance a débuté par le témoignage du fils de l’imam, Ibrahim Chamseddine, qui a axé son intervention sur le dialogue, dont « Mohammed Mehdi Chamseddine était un symbole ». Le dialogue perçu comme « valeur », mais aussi comme « nécessité vitale », voire comme « l’objectif de toute une vie ». « Ainsi a-t-il prôné le dialogue pour la vie afin de faire face et de faire oublier le dialogue des épées, de la colère et de la violence », a ajouté Ibrahim Chamseddine. Puis, tour à tour se sont succédé à la tribune les personnalités spirituelles suivantes : le vice-président du Conseil supérieur chiite, Abdel Amir Kabalan, l’archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, représentant le patriarche Nasrallah Sfeir, le cheikh Aql druze par intérim Bahjat Ghaïth, l’évêque Sélim Ghazal représentant le patriarche grec-catholique Grégoire III Laham, cheikh Khaldoun Araïmet représentant le mufti de la République, Mohammed Rachid Kabbani, l’évêque Kigam Khatchérian, représentant le catholicos arménien-orthodoxe de Cilicie Aram Ier, le secrétaire général du Conseil des églises du Moyen-Orient, le pasteur Riad Jarjour, et M. Tarek Mitri, représentant le patriarche grec-orthodoxe Hazim. L’ancien député Omar Miskaoui, cheikh Hani Fahs, MM. Wajih Kaoutharani, Saoud el-Maoula, Samir Frangié, Mounah el-Solh, Sleiman Takieddine et Tarek Mitri ont ensuite pris la parole pour évoquer divers aspects de la pensée et de l’action de cheikh Chamseddine, dans une triple perspective théologique, philosophique et politique.