Deux dossiers brûlants seront au centre de l’actualité locale cette semaine : les retombées sur la scène politique du crash de Cotonou et le résultat de l’appel d’offres relatif à la privatisation de la téléphonie mobile. Deux dossiers qui ont un point en commun : ils mettent en relief l’état de déliquescence avancée de la classe dirigeante qui est placée, dans l’un et l’autre cas, au banc des accusés.
Dans l’affaire du crash, les insinuations se multiplient dans divers milieux au sujet de l’implication de certaines fractions ou personnalités haut placées dans l’exploitation de l’avion qui s’est écrasé au décollage de Cotonou. Quant au dossier du cellulaire, l’on devrait être fixé dans les prochains jours sur les causes qui ont provoqué la mise à l’écart de quatre entreprises étrangères au profit de deux sociétés locales. Le ministre Jean-Louis Cardahi doit soumettre son rapport sur ce plan demain, après avoir pris connaissance, hier, des conclusions du comité technique chargé d’examiner le résultat de l’appel d’offres. Ce résultat a poussé le patriarche Nasrallah Sfeir à dénoncer vivement l’affairisme des responsables officiels.
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de Michel TOUMA
Deux dossiers brûlants seront au centre de l’actualité locale cette semaine : les retombées sur la scène politique du crash de Cotonou et le résultat de l’appel d’offres relatif à la privatisation de la téléphonie mobile. Deux dossiers qui ont un point en commun : ils mettent en relief l’état de déliquescence avancée de la classe dirigeante qui est placée, dans...
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