L’État hébreu déterminé à poursuivre ses raids contre les islamistes Israéliens et Palestiniens en sont convaincus : le retrait de Gaza se fera dans la violence

Les analystes israéliens et palestiniens sont, une fois n’est pas coutume, d’accord sur un point : le retrait israélien de la bande de Gaza risque de se faire dans le sang. On l’a vu le week-end dernier avec le raid meurtrier israélien à Gaza et le double attentat-suicide manqué. Une tendance confirmée hier avec, d’une part, la mort de deux Palestiniens lors d’opérations distinctes, et d’autre part, l’annonce par le gouvernement Sharon de sa détermination à poursuivre ses raids contre les groupes armés palestiniens. Dans ce cadre, l’appel, lancé à Londres, par le Premier ministre palestinien à mettre fin au « cycle de la violence », tant du côté israélien que palestinien, pour relancer la « feuille de route », avait des allures de vœu pieux. Ahmed Qoreï, qui s’est toutefois départi des accents diplomatiques de rigueur pour accuser l’armée israélienne d’avoir « tué de sang-froid » dimanche quatorze Palestiniens lors de son opération à Gaza.