En grève depuis le 17 novembre, et pour secouer l’indifférence des autorités alors que 70 000 étudiants sont en congé forcé, les professeurs à plein-temps de l’ Université libanaise (UL) ont l’intention de procéder à une escalade revendicative, à partir de lundi, avec une série de meetings d’appui. Ceux-ci commenceront lundi à Tripoli et culmineront jeudi par un sit-in devant le siège du Conseil des ministres. Les professeurs réclament notamment le rétablissement de l’autonomie de l’université, confisquée depuis 1997 par le Conseil des ministres. Ils se plaignent de la lenteur et de l’arbitraire de l’Exécutif, notamment sur le plan financier. Ainsi, le président de la Ligue des professeurs à plein-temps, Charbel Kfoury (faculté de génie), assure que des centaines de professeurs contractuels « attendent leurs traitements depuis des années, certains depuis 1999 ». Il insiste pour dire qu’en aucun cas, les revendications ne doivent être perçues comme purement corporatistes, et que c’est l’avenir des générations montantes qui est en jeu.
Page 4, l’éclairage
de Fady NOUN
En grève depuis le 17 novembre, et pour secouer l’indifférence des autorités alors que 70 000 étudiants sont en congé forcé, les professeurs à plein-temps de l’ Université libanaise (UL) ont l’intention de procéder à une escalade revendicative, à partir de lundi, avec une série de meetings d’appui. Ceux-ci commenceront lundi à Tripoli et culmineront jeudi par un...
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