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Communautés - Le chef du Forum de l’action nationale chez Kabbani Le cabinet Hariri restera jusqu’à la fin du mandat présidentiel, prévoit Hoss

L’ancien chef de gouvernement Sélim Hoss s’est rendu hier auprès du mufti de la République, cheikh Mohammed Rachid Kabbani, avec qui il a passé en revue une série de dossiers locaux et régionaux. Interrogé par la presse au terme de l’entretien, M. Hoss s’est dit confiant dans une amélioration à l’avenir de la situation socio-économique et a affirmé s’attendre à ce que le gouvernement de son rival politique, Rafic Hariri, reste en place jusqu’à la fin du mandat présidentiel. Il n’en a pas moins jugé lamentable la situation actuelle sur les plans politique, économique, social et financier. « La corruption sévit comme jamais dans notre société et pose un véritable problème contre lequel nous devons tous lutter », a ajouté M. Hoss. Prié de commenter la situation dans la région, il l’a qualifiée de « dangereuse ». « Nous sommes consternés par les événements douloureux qui se succèdent dans les territoires palestiniens, en général, et sur la scène arabe », a-t-il dit. Dans la journée, M. Hoss, qui préside le Forum de l’action nationale, a fait paraître un communiqué dans lequel il met en garde contre un retrait arbitraire de la nationalité libanaise à ceux à qui elle avait été accordée en 1994. « Le décret de naturalisation a été publié il y a dix ans et c’est une période suffisante pour établir une nouvelle donne et créer des droits acquis qu’il n’est pas possible de renier ou d’annuler. Certaines personnes naturalisées se sont mariées sur base de leur nouvelle nationalité et ont eu des enfants, d’autres ont acquis des propriétés, obtenu de nouveaux postes et exercé leur devoir électoral en 1996 puis en 2000. Dans tous ces cas, un retrait de la nationalité pourrait donner lieu à des problèmes illimités. C’est comme lorsque quelqu’un se marie et fonde une famille avec cinq enfants jusqu’au jour où on vous dit que votre mariage est nul », a déclaré M. Hoss. Selon lui, « si le gouvernement a commis une grave erreur en 1994, peut-on en faire assumer la responsabilité au naturalisé ? » M. Hoss estime que « la seule responsabilité incombe au gouvernement qui aurait dû être politiquement sanctionné devant la Chambre ».
L’ancien chef de gouvernement Sélim Hoss s’est rendu hier auprès du mufti de la République, cheikh Mohammed Rachid Kabbani, avec qui il a passé en revue une série de dossiers locaux et régionaux. Interrogé par la presse au terme de l’entretien, M. Hoss s’est dit confiant dans une amélioration à l’avenir de la situation socio-économique et a affirmé s’attendre à...