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Abi-Nasr : Notre incapacité à gérer nos propres affaires justifie parfois les ingérences étrangères

« Notre incapacité à gérer nos propres affaires justifie parfois les ingérences étrangères. » C’est en ces termes que le député de Kesrouan-Jbeil, Nehmetallah Abi-Nasr, a résumé la situation à quelques jours de la nouvelle année. Un bilan sans concessions.
Sur l’UL d’abord. « Depuis sa création jusqu’à ce jour, l’État ne s’est jamais préoccupé de l’Université libanaise. Parce que les gens du pouvoir inscrivaient leurs enfants dans les universités privées, à l’USJ ou à l’AUB, puis à l’Université arabe et ensuite a démarré le commerce de l’enseignement secondaire, aujourd’hui florissant – on parle de 40 universités, chaque communauté parrainant la sienne... », a-t-il dit, au micro de la LBC. Soulignant que l’UL est la principale victime de cet état de fait, alors qu’elle a en son sein plus de 61 % des étudiants du Liban. « C’est-à-dire 72 000, qui ne coûtent à l’État que 89 millions de dollars », a dit le député kesrouanais. Une broutille, comparés « à l’énorme gaspillage » au quotidien.
Nehmetallah Abi-Nasr a par ailleurs estimé que le Liban « a calqué depuis longtemps sa politique étrangère sur celle d’autrui. Si nous avions eu une personnalité exceptionnelle, nous aurions pu gérer nos affaires intérieures. Notre incapacité (dans ce domaine) justifie parfois les ingérences étrangères, créant un grand vide dans la politique libanaise. Ces hommes qui assument toutes les responsabilités nous manquent », a-t-il asséné. « Cela ne veut pas dire que nous ne voulons pas de bonnes relations avec la Syrie. Au contraire, nous voulons coopérer avec elle, sur la base d’intérêts communs », a-t-il précisé.
Enfin, il a estimé que le but d’une loi électorale, quelle qu’elle soit, est de permettre « une représentation juste de l’ensemble des composantes de la société, surtout qu’au Liban cette société est plurielle. Sauf qu’en attendant que l’on sépare la religion de l’État et que l’on instaure la laïcité, il y a eu un cocktail de propositions sur la loi électorale qui ont été transmises au ministère de l’Intérieur, il faut s’entendre sur une formule précise », a déclaré Nehmetallah Abi-Nasr.
« Notre incapacité à gérer nos propres affaires justifie parfois les ingérences étrangères. » C’est en ces termes que le député de Kesrouan-Jbeil, Nehmetallah Abi-Nasr, a résumé la situation à quelques jours de la nouvelle année. Un bilan sans concessions.Sur l’UL d’abord. « Depuis sa création jusqu’à ce jour, l’État ne s’est jamais préoccupé de...