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Les conseils de faculté, un acquis important, mais qui reste insuffisant, selon Kfoury

« Il est encore trop tôt pour réagir. Nous allons d’abord examiner les décisions du gouvernement au sein du conseil exécutif de la Ligue avant de prendre position. » C’est ce qu’a affirmé hier, dans un premier commentaire à L’Orient Le-Jour, le président de la Ligue des professeurs à plein-temps, Charbel Kfoury. La Ligue se réunira aujourd’hui pour évaluer les résultats du Conseil des ministres et en débattre ensuite en assemblée générale avec les conseils des délégués. M. Kfoury reconnaît toutefois que la décision de transmettre au Parlement le projet de loi relatif aux conseils de faculté « est un acquis primordial ». Cette revendication, qui est celle de l’ensemble des corps professoral et estudiantin, était en tête des priorités, rappelle-t-il. Cependant, a-t-il dit, « nous déplorons le fait que le gouvernement ne se soit pas prononcé sur la question du réajustement du calcul des indemnités », que la Ligue réclamait depuis un certain temps. « Le Premier ministre (Rafic Hariri) s’est contenté d’affirmer la nécessité de respecter la spécificité des professeurs », a-t-il dit. « Cette affirmation, souligne M. Kfoury, pourrait être interprétée positivement dans le sens de la reconnaissance d’un statut spécial pour les enseignants universitaires » (pour ce qui est des conditions de retraite). « Mais je regrette qu’il soit resté vague sur ce point », a-t-il poursuivi. « Nous aurions préféré que cette question soit consignée par écrit », a ajouté M. Kfoury. Le président de la Ligue a en outre déploré le fait que les autres points litigieux n’aient pas été examinés au cours de cette réunion, tels que la question de l’effet rétroactif des augmentations salariales accordées au secteur public. Et si M. Kfoury refuse de se prononcer sur la question de la poursuite de la grève, d’autres sources croient savoir que « la demande la plus importante ayant été obtenue – (la réhabilitation des conseils de faculté), cela pourrait probablement augurer d’une prochaine détente ». « Croyez-moi, affirme une source autorisée, si le gouvernement en avait eu les moyens, il aurait préféré répondre à nos revendications matérielles plutôt que de rétablir les conseils de faculté. » Selon cette même source, cette « mini-victoire » devra satisfaire la majorité des professeurs, « sauf peut-être ceux d’entre eux qui relèvent du mouvement Amal, pour qui les revendications matérielles sont prioritaires par rapport aux demandes de réforme ».
« Il est encore trop tôt pour réagir. Nous allons d’abord examiner les décisions du gouvernement au sein du conseil exécutif de la Ligue avant de prendre position. » C’est ce qu’a affirmé hier, dans un premier commentaire à L’Orient Le-Jour, le président de la Ligue des professeurs à plein-temps, Charbel Kfoury. La Ligue se réunira aujourd’hui pour évaluer les...