« La région tout entière est en effervescence, et nous sommes contents pour un rien. Le dernier Conseil des ministres s’est déroulé sans problèmes. Ce qui est malheureux, c’est que la réunion dans le calme des responsables est devenue l’aspiration la plus folle du peuple libanais et une ambition démesurée pour la politique libanaise », a indiqué M. Gemayel, qui a été reçu hier par le métropolite de Beyrouth, Mgr Élias Audeh.
Évoquant la situation régionale, l’ancien président de la République a estimé qu’il existe aujourd’hui « beaucoup de signaux en provenance de tous les pays arabes, notamment l’Irak, l’Arabie Saoudite et la Libye, et qu’il est important de bien savoir les interpréter ». « L’essentiel, c’est que les responsables apprécient les événements qui se produisent, parce que le Liban, toutes communautés et fractions confondues, a une chance de profiter de la situation », a-t-il ajouté.
Réitérant son opposition à toute prorogation du mandat Lahoud, M. Gemayel a plaidé en faveur du principe de l’alternance au pouvoir. Estimant que la question du renouvellement et de la prorogation du mandat soit en passe de devenir une tradition, il a mis l’accent sur la nécessité de préserver la culture démocratique libanaise qui fait la spécificité du pays dans la région.
Mgr Audeh s’est par ailleurs entretenu avec le représentant personnel du secrétaire général de l’Onu au Liban-Sud, Staffan de Mistura, qui a souhaité que « le calme continue à régner au Liban-Sud ».
Les plus commentés
Retour des Syriens : Assad s'impose dans le débat
Nasrallah : Israël n’a réalisé aucun de ses objectifs dans cette guerre
Crise migratoire : un faux dilemme pour le Liban