Dressant un bilan de l’année 2003, il a constaté que malgré le climat politique désastreux qui a régné dans le pays, il n’a pas été question d’un effondrement financier et économique. « Pour les responsables du Fonds monétaire international avec qui je me suis récemment entretenu, le Liban et les institutions de l’État ne sont pas du tout au bord du gouffre. (...) Pourvu cependant que ces assurances ne nous poussent pas à nous enfoncer davantage dans le marasme ambiant », a ajouté M. Hamadé, avant de poursuivre concernant les relations libano-syriennes : « Il incombe surtout de corriger le tir dans les domaines économique et commercial et de rassurer la communauté chrétienne ».
Dans une interview accordée samedi à la Voix du Liban, le ministre Hamadé a affirmé que le Liban a besoin des réformes économiques et financières. Selon lui, il doit appliquer aussi ses engagements pris lors de la conférence de Paris II, « car c’est ainsi qu’il parviendra à réduire son déficit budgétaire », a-t-il précisé.
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