Rechercher
Rechercher

Actualités

PRIX - Cérémonie à la Banque Audi Un Phénix à Fady Stéphan pour «Le Berceau du monde»(PHOTOS)

C’est au siège de la Banque Audi, à Bab Idriss, qu’a eu lieu la remise du prix Phénix de littérature à Fady Stéphan, lauréat de l’année, pour son livre Le Berceau du monde (Éd. Verticales).
Cet ouvrage, qui est selon son auteur « avant tout un voyage dans le cœur le plus secret du Liban, un voyage initiatique dans les énigmes profondes de l’Orient », a été qualifié par Alexandre Najjar, responsable du prix Phénix, « d’ essai, de poème, de roman et de journal, tout à la fois. Le Berceau du monde est un hymne au pays du Cèdre, aux voyageurs qui l’ont célébré, aux personnalités qui l’ont marqué», a-t-il indiqué dans son allocution de circonstance. Poursuivant: «Il fallait toute l’érudition de son auteur, l’un de nos meilleurs archéologues, qui a, à son actif, plusieurs publications remarquées, pour réussir ce tour de force : faire parler Deir-el-Qamar, lui restituer sa grandeur et sa magie, tout en évoquant des étapes fondamentales de l’histoire du Liban. En remettant aujourd’hui ce prix à Fady Stéphan, le jury a voulu récompenser l’auteur d’une œuvre dense qui a toujours su mettre en valeur les richesses culturelles d’un pays qu’il aime profondément. »
Dans son mot de remerciements, oscillant entre humour et recommandations enflammées pour la préservation de la beauté du Liban, le lauréat a évoqué le long travail de recherche qu’il a dû fournir dans l’élaboration de «ce roman historique, collant tellement au réel qu’il en découvre le côté fantastique caché. C’est un texte que j’ai longtemps mûri. J’ai même été puiser dans de très vieux manuscrits oubliés ». Et pour encourager ceux qui n’ont pas encore lu ce livre à le faire sans plus tarder, Fady Stéphan a lu ce qu’a écrit Jeune Afrique, dans son numéro de juillet : « Si j’étais le gouvernement de Beyrouth, je m’empresserais d’acquérir les droits du Berceau du monde, de l’imprimer à plusieurs millions d’exemplaires et de le glisser sous l’oreiller de tous les honnêtes gens du monde. Quelle meilleure réclame pour le pays du Cèdre que ce dévoilement intime d’une histoire aussi tourmentée que magnifique ? » Une sympathique façon de montrer son bonheur d’être apprécié !
« Le prix Phénix a le double mérite d’encourager les auteurs libanais et de promouvoir la francophonie dont le Liban a toujours été un fervent défenseur. En s’associant à ce prix – régulièrement cité au nombre des prix littéraires francophones de qualité – la Banque Audi contribue à la promotion des lettres et à une meilleure diffusion de la culture libanaise », a souligné, pour sa part, M. Raymond Audi, avant de remettre à Fady Stéphan, au nom de l’institution qu’il dirige, un chèque de 2 000 euros et une médaille de la Monnaie de Paris.
Rappelons que ce prix, créé en 1996 à Villeneuve-sur-Lot à l’occasion d’un Salon du livre consacré au Liban, est attribué chaque année à une œuvre littéraire écrite en français par un Libanais, ou écrite par un écrivain francophone et ayant trait au Liban. Il a déjà honoré l’ancien ministre de la Culture, Ghassan Salamé, Richard Millet, Dominique Eddé, Jean-Claude Voisin, Joseph Chami et Ghassan Fawaz.

Z.Z.

Le jury

Le jury du prix Phénix, présidé par Amin Maalouf, est composé des dix membres suivants : Nicole Avril, écrivain ; Mona Béchara, directrice de la rédaction de Magazine ; Yves Berger, écrivain (prix Femina et Medicis) ; Paule Constant, écrivain et prix Goncourt 1998 ; Lucien George, directeur du Monde Proche-Orient ; Vénus Khoury-Ghata, écrivain, grand prix de la poésie de la Société des gens de lettres ; Jean Lacouture, écrivain ; Yann Queffélec, écrivain, également prix Goncourt 1985 ; Josyanne Savigneau, écrivain et directrice du supplément littéraire du Monde ; Salah Stetié, écrivain et grand prix de la francophonie de l’Académie française.
C’est au siège de la Banque Audi, à Bab Idriss, qu’a eu lieu la remise du prix Phénix de littérature à Fady Stéphan, lauréat de l’année, pour son livre Le Berceau du monde (Éd. Verticales). Cet ouvrage, qui est selon son auteur « avant tout un voyage dans le cœur le plus secret du Liban, un voyage initiatique dans les énigmes profondes de l’Orient », a été...