M. Hmayed s’exprimait dans le cadre d’une conférence sur la disparition de l’imam Moussa Sadr, en présence notamment des députés Marwan Farès et Ghassan Moukheiber.
« L’imam constitue toujours un symbole national, religieux, celui de l’unité nationale et de la coexistence. Il a été le fondateur et le parrain de la résistance nationale à l’ennemi israélien. Sa disparition n’a pu que servir aux ennemis de cette cause. Cela doit permettre d’aider à découvrir l’identité des auteurs et des bénéficiaires de cet acte », a affirmé M. Hmayed. « Les enquêtes menées et les preuves collectées ont prouvé que l’imam Sadr et ses deux compagnons n’ont pas quitté le territoire libyen à bord du vol 881 d’Alitalia du 31 août 1978. Il suffit de prendre connaissance des enquêtes menées par la mission sécuritaire libanaise et la justice italienne, et de remarquer toutes les contradictions et le caractère obscur des positions libyennes depuis cette date jusqu’à ce jour pour s’assurer du fait que la vérité est là, irréfutable. Il ne reste plus qu’à la consacrer, à travers les instances judiciaires et juridiques concernées », a-t-il poursuivi.
Le ministre de l’Énergie et de l’Eau a enfin estimé qu’il était vain d’imputer la disparition de l’imam Sadr et de ses compagnons à Abou Nidal, estimant qu’il était inacceptable que cette question demeure irrésolue. Attaquant enfin la Libye sans la nommer, il a appelé la justice libanaise et les instances internationales à déployer tous leurs efforts pour faire la lumière sur l’affaire Moussa Sadr.
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