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Des experts arabes et occidentaux au congrès de l’ETIB La traduction, formation et profession, objet d’un débat à l’USJ

Organisés conjointement par l’École de traducteurs et d’interprètes (ETIB) de l’Université Saint-Joseph et le Centre Atlas pour les études et les recherches, les travaux du troisième colloque international de langues et de traduction se sont poursuivis hier à l’USJ, où l’on a surtout abordé les thèmes de la formation des traducteurs et de la traduction électronique.
Placé sous le patronage du chef du gouvernement, Rafic Hariri, le congrès s’était ouvert lundi en présence de M. Michel Moussa, représentant le Premier ministre, des recteurs de l’USJ, le père René Chamussy, et de l’Université jordanienne al-Isra’, Abdel Bari Dourra, du PDG du groupe Atlas, Ghassan al-Dib, et du directeur de l’Etib, Henri Awaiss.
Après un mot de bienvenue prononcé par M. Awaiss, qui a retracé brièvement l’histoire de l’Etib et insisté sur l’ouverture en traduction, ainsi que sur les défis que se doit de relever le traducteur, M. Dourra a mis l’accent sur l’importance du congrès dans la mesure où il favorise l’échange culturel.
Le père Chamussy a soulevé la problématique de la formation du traducteur avec l’instauration du système des crédits à l’européenne. Il s’est arrêté sur le conflit permanent entre le traducteur et le professionnel autour de textes spécialisés, ainsi que sur le problème de l’organisation de la profession de traducteur, censée se limiter aux diplômés. Puis M. Jean Delisle, de l’Université d’Ottawa, a insisté sur le fait que seuls des professionnels doivent s’occuper de traduction, avant d’exposer le développement de ce métier avec l’introduction de l’informatique.
Ces thèmes ont été développés au cours de la séance inaugurale qui a été immédiatement suivie d’une première séance de travail, au cours de laquelle MM. Jarjoura Hardane, doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines de l’USJ, Alain Piette, de l’Université de Mons-Hainaut en Belgique, Marie Meriaud, de l’Institut catholique de Paris, et Martin Forstner, de l’Université de Mainz en Allemagne, ont pris la parole.
M. Hardane a tenté de répondre à une question posée par de nombreux étudiants en traduction : « À quoi sert la théorie en traduction ? » Il a ainsi expliqué la notion de théorie et ses différentes acceptions, notamment les choix qui orientent l’opération pédagogique de l’enseignement de la traduction.
D’ailleurs, les dix intervenants qui ont pris la parole, au cours des trois séances de travail, lundi, ont abordé les différents problèmes liés à la profession de traducteur et ont tenté de leur apporter des réponses. La première journée du congrès a été clôturée par la signature de quatre livres. M. Christian Balliu, de l’Institut catholique de Paris, France, a signé son dernier ouvrage : Louis Le Boucher, dit Georges Mounin, et M. Jean Delisle a signé trois autres : La traduction raisonnée, Portraits de traducteurs et Portraits de traductrices.
Au cours des deux séances d’hier, neuf intervenants, de l’USJ, de France, de Belgique, de Suisse et de Jordanie ont également disséqué les problématiques liées à la traduction avant qu’une table ronde, portant sur l’enseignement de la traduction au Liban, ne soit organisée.
Organisés conjointement par l’École de traducteurs et d’interprètes (ETIB) de l’Université Saint-Joseph et le Centre Atlas pour les études et les recherches, les travaux du troisième colloque international de langues et de traduction se sont poursuivis hier à l’USJ, où l’on a surtout abordé les thèmes de la formation des traducteurs et de la traduction...