Le communiqué de l’organisation rappelle que le gouvernement avait récemment proposé un plan national de traitement des déchets, qui requérait la création de plusieurs décharges dans différentes régions. Les informations qui ont filtré ont provoqué des réactions de colère de la part des municipalités et des populations concernées, « ce qui a poussé le CDR à retarder son entreprise de deux mois et demi, et à se rendre compte de la nécessité d’inclure les municipalités dans les prises de décision », souligne le communiqué.
M. Hmaïdane a espéré que « le CDR ne répétera pas ses erreurs passées, notamment le plan d’urgence de 1997 qui s’est avéré être un échec ». Il a considéré que « l’une des raisons principales de cet échec est que la transparence était absente et que l’on n’a demandé des comptes à personne ».
Le CDR prépare actuellement de nouveaux contrats pour mettre en place un plan national de gestion des déchets solides. Ce que Greenpeace, qui fait partie d’une campagne nationale regroupant plus de 75 ONG, reproche au CDR, c’est d’avoir tenu ses plans secrets, de n’avoir pas répondu aux lettres qui lui ont été envoyées et d’avoir ignoré le droit des associations d’être informées d’un plan aussi vital pour le pays, un droit que consacrent les conventions internationales. Les manifestants ont brandi hier des banderoles avec des slogans appelant le CDR à « davantage de transparence ».
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