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MANIFESTATION - Week-end artistique à la Piazza del Bambino-Amchit Roméo Lahoud, peintre du patrimoine(photo)

O#n le connaît scénographe, scénariste, metteur en scène, compositeur, créateur de grands spectacles, on le découvre peintre. Ainsi, l’hommage à Roméo Lahoud organisé par la galerie Piazza del Bambino à Amchit, le week-end dernier, a livré la face cachée de cet artiste touche-à-tout qui manie le pinceau avec assurance. Sans autre prétention que de donner à voir des paysages sereins et des détails de la vie quotidienne, oubliés, mais combien beaux dans leur simplicité.
À travers une trentaine de gouaches d’une fraîcheur exquise, cet élève de César Gemayel, amoureux de son village natal et du patrimoine, fait revivre le Liban d’hier vierge de tout artifice, étranger au béton, loin de la civilisation des grands ensembles et des grandes surfaces, des grands projets et des grandes métropoles anonymes. Car, dans chacune de ses œuvres, Roméo Lahoud raconte une petite histoire : le village, les vieilles pierres et un mode de vie sain que les Libanais aimaient à vanter il n’y a pas si longtemps encore.
Quelques toiles seulement rappellent son village natal : « Les demeures de Amchit sont très belles et luxueuses. J’ai voulu surtout montrer le patrimoine, des coins délaissés, des scènes de la vie au village ou des maisons libanaises que j’ai découvert au cours de mes déplacements. Sur le coup, j’en faisais des croquis pour ne pas oublier les détails, puis je finalisais par une gouache chez moi », explique l’artiste avec une simplicité désarmante. Il est content, cependant, de voir tant de monde venir à Amchit pour cette exposition : « Cela permet à ceux qui font la course de découvrir la région », dit-il avec ce calme dont il ne se départit pas. Et ils ont été nombreux à se déplacer venant de Beyrouth et d’ailleurs.
Le Liban d’hier, c’était aussi le thème de cette manifestation du week-end à la Piazza del Bambino. En effet, l’hommage à Roméo Lahoud comprenait également un rappel de sa très riche production pendant de longues années. À cet effet, une pièce de cette ancienne demeure devenue galerie était transformée en salle de cinéma où une projection permanente, sur grand écran, faisait défiler un choix varié de tableaux de l’un ou l’autre des 33 spectacles créés par l’artiste. Une curiosité pour les jeunes et un régal pour les nostalgiques. Pendant ce temps, d’autres visiteurs allaient d’une pièce à l’autre curieux de découvrir, avec les œuvres du peintre, certaines photographies des représentations données à Baalbeck, Byblos, Jarash et bien d’autres endroits de 1970 à 1992. Et Roméo Lahoud promet un nouveau grand spectacle dont le scénario est déjà prêt.
O#n le connaît scénographe, scénariste, metteur en scène, compositeur, créateur de grands spectacles, on le découvre peintre. Ainsi, l’hommage à Roméo Lahoud organisé par la galerie Piazza del Bambino à Amchit, le week-end dernier, a livré la face cachée de cet artiste touche-à-tout qui manie le pinceau avec assurance. Sans autre prétention que de donner à voir des...