Cette conférence s’est déroulée en présence d’un grand nombre de femmes arabes occupant des fonctions politiques ou ayant un rôle dans la société civile. De même, et pour la première fois, des représentantes de l’Iran, du Pakistan et d’Afghanistan étaient présentes. Pour l’occasion, l’épouse du chef de l’État a déclaré que de nombreuses initiatives pourraient être menées, afin de permettre à la femme arabe d’évoluer et d’améliorer sa condition, en tenant compte des spécificités propres à sa culture. Initiatives dont certaines ont déjà abouti à briser le mur du silence autour de sa situation dans le monde arabe.
Un mot de la conseillère personnelle du secrétaire général des Nations unies, Angela King, a ensuite souligné le rôle stratégique du Conseil national de la femme dans l’évolution de la condition féminine dans la région et la mobilisation des femmes dans la lutte pour l’égalité des sexes.
À son tour, Mervet Tellawi, secrétaire exécutive de l’Escwa, a mis l’accent sur les différentes réalisations de la femme arabe durant la dernière décennie, notamment l’augmentation de sa participation dans de nombreux domaines, au même titre que celui de la politique. Et de déplorer la persistance de certains obstacles au niveau des mentalités, des coutumes et des lois, qui constituent un frein à l’amélioration de la condition féminine. D’autant plus, poursuit Mme Tellawi, que la femme arabe elle-même ne croit pas toujours dans la cause qu’elle défend.
Cette conférence sera suivie d’un atelier de travail qui se déroulera les 6 et 7 décembre à la Maison des Nations unies.
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