Congrès international de pharmacie de l’USJ Nouvelles techniques, nouvelles problématiques

Le septième congrès de l’Association des facultés de pharmacie du monde arabe, également premier congrès international de la faculté de pharmacie de l’Université Saint-Joseph, a inauguré ses travaux hier sur le thème « Nouvelles orientations de la formation et de la pratique pharmaceutiques » et se poursuivra jusqu’à ce soir.
Pour l’occasion, le ministre d’État chargé des Affaires parlementaires, Michel Moussa, a prononcé le mot du président Émile Lahoud qu’il représentait. Un mot évoquant les défis d’un tel congrès, qui permet l’échange d’expériences et la propagation des connaissances dans un monde en constante évolution technologique, face à la maladie, à la pauvreté et au sous-développement. Et d’aborder les défis du Liban, qui a su libérer sa terre et qui prône une paix juste et globale, tout en insistant sur son refus de l’implantation palestinienne et sur le droit des peuples à décider de leur sort.
Félicitant à son tour les organisateurs sur leur choix du thème portant sur les nouveautés dans le domaine pharmaceutique, le père René Chamussy, recteur de l’Université Saint-Joseph, a évoqué le défi que constitue pour l’USJ le passage au système de crédits européens. Un passage qui n’est pas simple... et exige une attention soutenue, dit-il. Et le recteur de mettre le doigt sur le problème le plus important en cette période de mondialisation, qui ne pourra qu’émerger au terme des débats : celui de « la circulation des médicaments...en ces temps où les laboratoires pharmaceutiques, en maintenant des tarifs élevés à certains de leurs produits, ont entraîné des catastrophes dans certains pays du Sud ». S’adressant aux praticiens et aux scientifiques que sont les pharmaciens, le père Chamussy insiste sur l’importance des « nouveautés » et de l’aspect humain dans le domaine, notamment au Liban, où « une certaine population ne bénéficie pas toujours d’une sécurité sociale fiable ».
« Je sais, poursuit-il, que vous n’oublierez pas d’aborder ces nouveaux problèmes liés à cette thématique. C’est ainsi que l’on rentre dans la modernité », conclut-il.