À l’issue de l’entretien, M. Murphy a indiqué avoir principalement abordé avec M. Hariri la question de l’Irak. « Nos positions convergent sur deux aspects, a-t-il affirmé. D’abord, nous sommes favorables à un avenir stable et prospère en Irak et, ensuite, nous pensons que la nature de la présence américaine doit changer pour permettre que la souveraineté totale soit transmise au peuple irakien. »
Selon lui, « il n’y a aucune polémique à ce sujet entre les États-Unis et les pays arabes ».
M. Murphy a également précisé avoir examiné avec le Premier ministre la conjoncture économique libanaise. « J’ai trouvé M. Hariri optimiste pour l’avenir, et j’ai été très heureux d’entendre ses idées concernant les développements attendus dans les prochains mois » à ce propos, a-t-il dit.
L’ancien responsable américain avait rencontré plus tôt dans la journée le ministre de l’Information, Michel Samaha, pour un tour d’horizon des derniers développements dans la région.
La conversation a également porté sur la politique actuelle des États-Unis dans la région, et sur l’influence arabe à Washington aux niveaux politique et médiatique.
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