Une fois de plus, les présidents Lahoud et Hariri se sont retrouvés hier autour de la table du Conseil des ministres, comme si de rien n’était. Comme si le chef de l’État n’avait pas dénoncé, il y a trois jours, « ceux qui pratiquent à la perfection le double langage », à savoir M. Hariri en personne. La raison de ce raccomodage de dernière minute est pourtant simple : après sa visite mardi à Damas (confirmée de bonnes sources à L’Orient-Le Jour), Hariri aurait fait contre mauvaise fortune bon cœur. Et pour cause : le message que lui ont transmis le vice-président syrien Abdel Halim Khaddam et le chef des SR au Liban, Rustom Ghazalé, est on ne peut plus clair : trêve de polémiques et priorité au vote du budget.
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Une fois de plus, les présidents Lahoud et Hariri se sont retrouvés hier autour de la table du Conseil des ministres, comme si de rien n’était. Comme si le chef de l’État n’avait pas dénoncé, il y a trois jours, « ceux qui pratiquent à la perfection le double langage », à savoir M. Hariri en personne. La raison de ce raccomodage de dernière minute est pourtant simple :...
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