Le Dr Kfoury a exposé les raisons qui ont abouti à la grève ouverte, « à l’issue de deux grèves d’avertissement ». Il a également rappelé l’échec de toutes les réunions avec les responsables, assurant que, « s’il s’agit d’une tentative de liquidation, les professeurs refusent d’en être les faux témoins ».
Répondant aux professeurs, l’ancien Premier ministre, Omar Karamé, les a assurés du soutien total du FNR à leurs « justes revendications », promettant d’étudier « toutes les possibilités » de concrétiser cet appui.
Par ailleurs, les manifestations d’appui à la grève des professeurs ont été nombreuses hier, notamment celle du Rassemblement des forces syndicales démocratiques qui a appelé les enseignants du cycle secondaire à participer au sit-in prévu pour aujourd’hui mercredi devant le siège du Conseil des ministres.
Le député Ali Osseirane a invité l’État à assumer ses « responsabilités nationales » en trouvant les solutions adéquates, susceptibles de mettre un terme à la « tragédie » de l’Université libanaise, « loin de toute considération confessionnelle et des intérêts personnels ».
De son côté, le conseil de l’Université libanaise a réclamé le rétablissement de l’ensemble de ses prérogatives légales et s’est déclaré solidaire du mouvement revendicatif des professeurs.
Le bloc parlementaire du Hezbollah a réclamé « une approche stratégique » de la part du gouvernement pour « traiter le dossier de l’Université libanaise en profondeur et éviter les solutions partielles ».
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