Les débats au cours du séminaire du Phoenicia, qui se poursuivra jusqu’à samedi, s’articuleront autour de quatre études spécifiques préparées par quatre universités locales : l’Université américaine (AUB), l’Université Saint-Joseph, l’Université libanaise et l’Université arabe. Dans ce contexte, l’enseignement et les systèmes éducatifs devraient dominer les discussions.
« Nous n’avons pas d’instituts de recherche dignes de ce nom et indépendants, pas de bibliothèques, pas de musées, et nous sommes tous responsables de cette situation », a déploré le prince Khaled al-Fayçal, lors d’un débat télévisé lundi soir, auquel participaient des étudiants de diverses nationalités arabes, dont plusieurs jeunes du Golfe.
Selon lui, « les gouvernements arabes doivent repenser la question de l’éducation, qui commence dès l’enfance ». « On a habitué nos enfants à ne pas savoir dialoguer, à obéir aveuglément. Il s’agit d’un problème du monde arabo-musulman qu’il faut résoudre rapidement. Notre système d’éducation est frileux car nous ne laissons pas de place à l’expérience. Nous ne devons pas craindre de prendre de l’Occident ce qui peut nous être utile, comme il l’a fait avec nous dans le passé », a-t-il asséné.
Les plus commentés
Israël est en train de perdre, mais pas autant que les Palestiniens
Don de l'UE : après avoir déclaré la guerre à Mikati, les chrétiens proposent la paix ?
Frontière terrestre libano-israélienne : où en sommes-nous ?