Rechercher
Rechercher

Actualités

Services publics Le chef de l’État inspecte le centre de vérification des comptes du cellulaire

Le chef de l’État a tenu à visiter en personne, hier, au siège central du ministère des Télécommunications, rue Riad el-Solh, le centre de vérification des communications téléphoniques mobiles. Installé par Ericsson, le centre doit permettre au ministère d’établir exactement le volume des rentrées financières réalisé par LibanCell et Cellis, y compris celles au moyen des cartes prépayées, en prévision de leur privatisation.
Le Premier ministre Rafic Hariri s’était opposé par tous les moyens à l’installation de cet équipement dont les données permettront aux autorités publiques d’établir si les rentrées déclarées par LibanCell et Cellis correspondaient aux rentrées effectives, avec les conséquences financières que la découverte d’un écart pourrait entraîner.
Le chef de l’État, qui a été accueilli par le ministre Jean-Louis Cardahi, a tenu à donner la plus grande publicité à sa visite. Il a notamment tenu à entendre, de la bouche de M. Cardahi, et devant des témoins, que si l’équipement est susceptible de comptabiliser les unités de communication, il est par contre incapable d’être utilisé à des écoutes téléphoniques.
De telles accusations avaient été lancées, à un moment donné, par les milieux proches des sociétés, pour compromettre l’opération d’installation de l’équipement.
Le chef de l’État était accompagné, durant sa tournée, par les deux directeurs généraux du ministère, Nagi Andraos (équipement) et Ahmed Bassem Oueydate (exploitation et entretien), ainsi que par M. Gebrane Khoury, directeur du centre de vérification.
M. Khoury est assisté, dans ses responsabilités, par une équipe comprenant des spécialistes en informatique et en communication, ainsi que des comptables. Leur nombre demeure toutefois insuffisant, en regard des tâches qui leur sont demandées, a souligné le ministre des Télécoms, qui a également fait état de l’insuffisance du nombre d’experts à la direction de l’entretien.
Le président Lahoud a par ailleurs tenu à donner à sa visite un cachet social, et s’est fait conduire devant les guichets des réclamations et d’échelonnement des factures.
M. Lahoud a également visité le bureau de l’équipe chargée de gérer le contentieux opposant les sociétés LibanCell et Cellis au ministère des Télécoms, et de superviser le respect des contrats de gestion.

Les réalisations
Sur le plan des recettes, le ministre des Télécoms a fourni au président de la République quelques chiffres prouvant l’augmentation des recettes du téléphone. C’est ainsi, a-t-il indiqué, qu’entre l’année 2000 et l’année 2003 (10e mois), les recettes du téléphone sont passées de 991 milliards de livres à 1 036 milliards de livres.
Par ailleurs, par suite de l’interdiction des communications internationales illégales, financièrement ou logistiquement, le volume des échanges est passé de 100 000 minutes en 2000 à 600 000 minutes en 2002, a indiqué le ministre.
Le ministère des Télécoms a par ailleurs réglé la totalité de la quote-part des municipalités des recettes du téléphone (10 % du montant de la facture), a encore souligné M. Cardahi.
Le chef de l’État a tenu à visiter en personne, hier, au siège central du ministère des Télécommunications, rue Riad el-Solh, le centre de vérification des communications téléphoniques mobiles. Installé par Ericsson, le centre doit permettre au ministère d’établir exactement le volume des rentrées financières réalisé par LibanCell et Cellis, y compris celles au...