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Samaha s’explique sur les sources de l’Ani et minimise le volet intérieur

Le ministre de l’Information, Michel Samaha, s’est efforcé de minimiser l’importance du volet libanais interne dans les discussions qui ont eu lieu mardi lors du sommet tenu à Damas entre le chef de l’État, Émile Lahoud, et son homologue syrien, Bachar el-Assad, soulignant que la portée de cette rencontre « dépasse les calculs politiciens intérieurs ».
Interrogé mercredi soir par la chaîne NBN sur les informations diffusées auparavant dans la journée par d’obscures « sources assurant le suivi à Damas », citées par l’Ani (officielle), et qui paraissaient quelque peu en contradiction avec les premières annonces faites officiellement par les deux parties aussitôt après le sommet, notamment au sujet des thèmes qui auraient été au centre de la discussion, M. Samaha a expliqué qu’il s’agissait de détails rapportés par la correspondante de l’Ani dans la capitale syrienne.
Réfutant toute accusation d’intoxication médiatique, il a assuré que les reponsables de l’agence officielle connaissent toujours l’identité des sources citées.
Selon le ministre, les informations rapportées par la correspondante à Damas « traduisent un point de vue damascène au sujet de la teneur du sommet ».
Mardi, les déclarations officielles donnaient à penser que le sommet s’est principalement penché sur la situation gouvernementale libanaise et qu’il a été décidé à cet égard de maintenir le statu quo.
Les « sources damascènes » assuraient quant à elles le lendemain que les débats ont essentiellement porté sur les développements régionaux et que le volet libanais n’a été abordé que dans un sens favorisant l’entente et la cohésion à la tête des institutions, la Syrie ne s’autorisant aucune injonction en direction de tel ou tel dirigeant libanais.
En outre, les sources « assurant le suivi » ont souligné que le sommet a été l’occasion pour Damas de réaffirmer son « soutien absolu » au chef de l’État, dans une tentative visant à atténuer l’impression d’échec qu’aurait essuyée Baabda en se voyant refuser le départ de Rafic Hariri.
Sur ce point précis, M. Samaha a refusé, en réponse à une question, de s’engager sur un quelconque lien de cause à effet entre ce « soutien absolu » et l’échéance présidentielle de l’automne prochain. « À mon sens, ces propos concernent le moment présent », a-t-il dit, avant de lier ce soutien à des considérations plus régionales que locales.
Le ministre s’est également abstenu de toute conclusion au sujet du sort du cabinet Hariri. « Je ne peux rien conclure du tout. Je ne sais pas si le sommet a évoqué cette question. Je n’ai rien entendu à ce propos de la bouche du président Émile Lahoud et je ne saurais ni confirmer ni démentir quoi que ce soit », a-t-il affirmé.
En fait, pour M. Samaha, la rencontre a porté sur des sujets dont la dimension « dépasse les calculs politiciens intérieurs, même si les deux présidents ont eu à évoquer le contexte interne libanais ». Ils ne l’ont d’ailleurs fait que « sous l’angle de la consolidation » face aux périls extérieurs, a-t-il précisé.
Le ministre de l’Information, Michel Samaha, s’est efforcé de minimiser l’importance du volet libanais interne dans les discussions qui ont eu lieu mardi lors du sommet tenu à Damas entre le chef de l’État, Émile Lahoud, et son homologue syrien, Bachar el-Assad, soulignant que la portée de cette rencontre « dépasse les calculs politiciens intérieurs ».Interrogé...