Le premier juge d’instruction de Beyrouth, Hatem Madi, a approuvé hier la relaxe de Rana Koleilate et d’Ibrahim Abou Ayache contre une caution financière d’un million de livres pour chacun d’eux (666 dollars).
Les deux inculpés ont été interdits de voyage pour une période de deux mois.
Mme Koleilate a été remise en liberté alors qu’Ibrahim Abou Ayache, arrêté le 10 novembre en même temps qu’elle, reste incarcéré, se trouvant sous le coup de quatre mandats d’arrêt dans d’autres affaires. Il avait déjà été arrêté une première fois, en septembre dernier, pour blanchiment et pratiques frauduleuses, et libéré une semaine plus tard après le versement d’une caution d’un million de livres.
La décision du juge d’instruction intervient à l’issue du désistement de la plaignante, Roula Soueid, dans l’affaire de l’émission d’un chèque sans provision de 3,6 millions de dollars américains.
D’autre part, Ibrahim et Adnane Abou Ayache ont porté plainte contre Rana Koleilate pour escroquerie, abus de pouvoir et falsification de documents.
Les six documents prétendument falsifiés par Mme Koleilate étaient joints à la plainte présentée par les frères Abou Ayache. Il s’agit des documents portant sur :
• L’augmentation jusqu’à 200 milliards de livres du capital de la banque al-Madina.
• Le droit d’ouverture d’un compte.
• Le projet de fusion.
• Le retrait du dépôt.
• Le transfert de 180 millions de dollars.
• Le transfert de 200 millions de dollars.
M. Madi a fixé au 24 novembre la date de l’audience dans cette affaire.
Le magistrat a également remis au 5 décembre l’audience dans la plainte pour escroquerie déposée par Ismaïl Bazzi contre Rana Koleilate, Joumana Abdel Baki et la banque al-Madina après une promesse de règlement à l’amiable entre les deux parties.
Par ailleurs, M. Madi a recueilli la déposition de Mme Alia Haroun, l’une des directrices de la banque, dans le procès opposant Jean Assi à Rana Koleilate et aux frères Abou Ayache.
Le dossier de la banque al-Madina, un des plus sulfureux qu’ait connus le pays ces dernières années, avait été ouvert par la justice, qui cherchait au départ à interroger Abou Ayache sur des opérations de blanchiment et sur le trou de 1,2 milliard de dollars mis au jour dans ses comptes par la commission de contrôle relevant de la Banque du Liban (BDL).
En juillet, la BDL avait transmis le dossier d’al-Madina à la justice après y avoir décelé un détournement de fonds portant sur plusieurs centaines de millions de dollars. Mais elle a repris le dossier à l’issue d’une série de règlements à l’amiable.
Depuis, la banque est gérée par un administrateur judiciaire nommé par la BDL.
Les deux inculpés ont été interdits de voyage pour une période de deux mois.
Mme Koleilate a été remise en liberté alors qu’Ibrahim Abou Ayache, arrêté le 10 novembre en même temps qu’elle, reste incarcéré, se trouvant sous le coup de quatre mandats d’arrêt dans d’autres affaires. Il avait déjà été arrêté une première fois, en septembre dernier, pour blanchiment et pratiques frauduleuses, et libéré une semaine plus tard après le versement d’une caution d’un million de livres.
La décision du juge d’instruction intervient à l’issue du désistement de la plaignante, Roula Soueid, dans l’affaire de l’émission d’un chèque sans provision de 3,6 millions de dollars américains.
D’autre part, Ibrahim et Adnane Abou Ayache ont porté plainte contre Rana Koleilate pour escroquerie, abus de pouvoir et falsification de documents.
Les six documents prétendument falsifiés par Mme Koleilate étaient joints à la plainte présentée par les frères Abou Ayache. Il s’agit des documents portant sur :
• L’augmentation jusqu’à 200 milliards de livres du capital de la banque al-Madina.
• Le droit d’ouverture d’un compte.
• Le projet de fusion.
• Le retrait du dépôt.
• Le transfert de 180 millions de dollars.
• Le transfert de 200 millions de dollars.
M. Madi a fixé au 24 novembre la date de l’audience dans cette affaire.
Le magistrat a également remis au 5 décembre l’audience dans la plainte pour escroquerie déposée par Ismaïl Bazzi contre Rana Koleilate, Joumana Abdel Baki et la banque al-Madina après une promesse de règlement à l’amiable entre les deux parties.
Par ailleurs, M. Madi a recueilli la déposition de Mme Alia Haroun, l’une des directrices de la banque, dans le procès opposant Jean Assi à Rana Koleilate et aux frères Abou Ayache.
Le dossier de la banque al-Madina, un des plus sulfureux qu’ait connus le pays ces dernières années, avait été ouvert par la justice, qui cherchait au départ à interroger Abou Ayache sur des opérations de blanchiment et sur le trou de 1,2 milliard de dollars mis au jour dans ses comptes par la commission de contrôle relevant de la Banque du Liban (BDL).
En juillet, la BDL avait transmis le dossier d’al-Madina à la justice après y avoir décelé un détournement de fonds portant sur plusieurs centaines de millions de dollars. Mais elle a repris le dossier à l’issue d’une série de règlements à l’amiable.
Depuis, la banque est gérée par un administrateur judiciaire nommé par la BDL.
Le premier juge d’instruction de Beyrouth, Hatem Madi, a approuvé hier la relaxe de Rana Koleilate et d’Ibrahim Abou Ayache contre une caution financière d’un million de livres pour chacun d’eux (666 dollars).Les deux inculpés ont été interdits de voyage pour une période de deux mois.Mme Koleilate a été remise en liberté alors qu’Ibrahim Abou Ayache, arrêté le 10...
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