Si le parti libanais a refusé hier de réagir à cette décision, attendant d’en être officiellement notifié par l’émissaire allemand qui mène les négociations depuis un an, ses proches rappellent les propos de Hassan Nasrallah, samedi, en présence notamment de la mère de Kantar. « Si le doyen des détenus libanais en Israël ne fait pas partie du lot, il n’y aura pas d’échange », avait déclaré le sayyed, et on voit mal comment il pourrait désormais se rétracter. Le frère de Kantar a essayé de présenter une solution en affirmant qu’il était prêt à demander au Hezbollah d’accepter « le deal », tout en y posant, à son tour, une nouvelle condition, comme le maintien en détention de l’officier israélien Elhanan Tenenbaum. Simple manœuvre ?
En page 3, l’éclairage
de Scarlett HADDAD
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