« L’expérience a prouvé, au Liban et ailleurs, que les textes ne suffisent pas à garantir l’intégrité du juge et son indépendance. L’unique garantie demeure la conscience du juge, sa foi profonde dans la dignité de sa mission et son potentiel personnel à faire face à toute tentative d’ingérence, de quelque partie qu’elle émane », a-t-il ajouté dans un discours prononcé à l’ouverture des travaux du congrès sur « les droits essentiels » qui se déroule depuis hier à la faculté de droit et de sciences politiques de l’Université Saint-Joseph.
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Tabbarah met en garde contre la complaisance du juge à l’égard de l’autorité politique
le 07 novembre 2003 à 00h00
« L’expérience a prouvé, au Liban et ailleurs, que les textes ne suffisent pas à garantir l’intégrité du juge et son indépendance. L’unique garantie demeure la conscience du juge, sa foi profonde dans la dignité de sa mission et son potentiel personnel à faire face à toute tentative d’ingérence, de quelque partie qu’elle émane », a-t-il ajouté dans un discours prononcé à l’ouverture des travaux du congrès sur « les droits essentiels » qui se déroule depuis hier à la faculté de droit et de sciences politiques de l’Université Saint-Joseph.
«Le droit de recourir aux tribunaux présuppose la neutralité et l’indépendance du tribunal, loin de toute influence extérieure. En fait, le pire danger auquel peut s’exposer le juge est d’être complaisant à l’égard de l’autorité politique qui l’a désigné, ou d’exploiter la justice à des desseins politiques », a déclaré hier le ministre de la Justice, Bahige...
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