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VIE POLITIQUE - Les dossiers chauds confiés à des commissions Le Conseil des ministres hiberne en attendant la réconciliation Lahoud-Hariri (photo)

« Déglingué ». C’est le terme qu’un ministre a employé hier pour qualifier le gouvernement dont le rendement reste tributaire du degré d’entente entre les chefs de l’État et du gouvernement. Pour le moment, ce rendement reste négatif, comme l’a montré la séance que le Conseil des ministres a tenue hier et dont la majeure partie a été consacrée à évaluer les risques d’implantation des Palestiniens au Liban, à réaffirmer l’opposition du Liban à un tel projet et à décider des moyens de le contrer.
Les questions plus concrètes, telles que le dossier contesté des décharges sanitaires, ont été confiées à des commissions ministérielles qui doivent les examiner. Le Conseil des ministres semble bien déterminé à ne s’attaquer aux points chauds que lorsque Damas aura réussi à rétablir les ponts entre Baabda et Koreytem. Les efforts dans ce sens s’intensifient avant l’ouverture du débat budgétaire, place de l’Étoile, où le conflit Lahoud-Hariri risque de se transposer. La Syrie aurait aussi fait savoir aux dirigeants libanais qu’un changement du gouvernement est hors de question pour le moment et qu’il est inutile de lier tout désaccord à l’échéance présidentielle, le temps n’étant pas venu d’aborder ce sujet.
« Déglingué ». C’est le terme qu’un ministre a employé hier pour qualifier le gouvernement dont le rendement reste tributaire du degré d’entente entre les chefs de l’État et du gouvernement. Pour le moment, ce rendement reste négatif, comme l’a montré la séance que le Conseil des ministres a tenue hier et dont la majeure partie a été consacrée à évaluer les...