Le métropolite de Beyrouth, Mgr Élias Audeh, a reçu hier l’ambassadeur d’Italie, Franco Mistretta, avec qui il a évoqué « la personnalité des Libanais, chrétiens et musulmans, dans le cadre d’une discussion beaucoup plus philosophique et spirituelle que politique ».
Mgr Audeh s’est ensuite entretenu avec le ministre Karam Karam au sujet du projet de budget pour l’an 2004.
À l’issue de la rencontre, M. Karam a plaidé en faveur d’une réforme budgétaire « ambitieuse », compte tenu des circonstances difficiles au niveau financier que traverse actuellement le pays. Ainsi a-t-il évoqué le déficit budgétaire, qui équivaut à environ 18 % du PNB, mettant l’accent sur la nécessité de réduire les dépenses et augmenter les recettes pour parvenir à une réforme qui entraînera des répercussions positives sur les Libanais et au niveau des institutions internationales qui soutiennent le pays financièrement.
Au niveau régional, M. Karam a estimé que le Syria Accountability and Lebanese Sovereignty Restoration Act avait été présenté au Congrès américain par une équipe d’extrémistes US et tente d’influer sur les décisions de l’Administration américaine concernant le Liban et la Syrie.
Le ministre d’État a toutefois estimé que le cas syrien était différent du cas irakien et que Damas n’est pas isolé à l’instar de Bagdad, mais bénéficie au contraire d’un appui arabe et régional. Il a par ailleurs évoqué les résultats du sondage réalisé par la Commission européenne concernant les pays qui menacent la paix dans le monde, estimant que plusieurs États avaient été montrés du doigt avant la Syrie, à l’instar de l’Iran, de la Corée du Nord, de l’Afghanistan, du Pakistan ou des États-Unis. Il a souligné qu’Israël avait été désigné comme le pays menaçant le plus la paix civile.
Mgr Audeh s’est ensuite entretenu avec le ministre Karam Karam au sujet du projet de budget pour l’an 2004.
À l’issue de la rencontre, M. Karam a plaidé en faveur d’une réforme budgétaire « ambitieuse », compte tenu des circonstances difficiles au niveau financier que traverse actuellement le pays. Ainsi a-t-il évoqué le déficit budgétaire, qui équivaut à environ 18 % du PNB, mettant l’accent sur la nécessité de réduire les dépenses et augmenter les recettes pour parvenir à une réforme qui entraînera des répercussions positives sur les Libanais et au niveau des institutions internationales qui soutiennent le pays financièrement.
Au niveau régional, M. Karam a estimé que le Syria Accountability and Lebanese Sovereignty Restoration Act avait été présenté au Congrès américain par une équipe d’extrémistes US et tente d’influer sur les décisions de l’Administration américaine concernant le Liban et la Syrie.
Le ministre d’État a toutefois estimé que le cas syrien était différent du cas irakien et que Damas n’est pas isolé à l’instar de Bagdad, mais bénéficie au contraire d’un appui arabe et régional. Il a par ailleurs évoqué les résultats du sondage réalisé par la Commission européenne concernant les pays qui menacent la paix dans le monde, estimant que plusieurs États avaient été montrés du doigt avant la Syrie, à l’instar de l’Iran, de la Corée du Nord, de l’Afghanistan, du Pakistan ou des États-Unis. Il a souligné qu’Israël avait été désigné comme le pays menaçant le plus la paix civile.
Le métropolite de Beyrouth, Mgr Élias Audeh, a reçu hier l’ambassadeur d’Italie, Franco Mistretta, avec qui il a évoqué « la personnalité des Libanais, chrétiens et musulmans, dans le cadre d’une discussion beaucoup plus philosophique et spirituelle que politique ». Mgr Audeh s’est ensuite entretenu avec le ministre Karam Karam au sujet du projet de budget pour l’an...
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