Les professeurs se sont félicités toutefois de constater que certains hauts responsables, et en particulier le chef de l’État et le président de la Chambre, auxquels ils ont rendu visite, se sont montrés compréhensifs à l’égard de leurs demandes en général, et en particulier à l’égard de cette demande financière précise, dont dépendent les facilités qu’ils peuvent obtenir auprès des hôpitaux.
Liée à cette demande particulière, les professeurs de l’UL ont réclamé la suppression de l’article 12 du projet de budget 2004. Selon eux, cet article prévoit l’abolition pure et simple des responsabilités de l’État en matière sociale et sanitaire, et donc l’arrêt de toute subvention qu’il pourrait accorder à la mutuelle des professeurs.
Par ailleurs, les professeurs à plein temps énumèrent une série de revendications qui ont trait au respect des règlements de l’Université libanaise et de son autonomie, en application de la loi sur l’UL datant de 1967.
Ces règlements prévoient notamment que le conseil de l’université, où siègent son recteur, les doyens des diverses facultés et des représentants du corps professoral, soit l’autorité universitaire suprême, alors que le Conseil des ministres s’est attribué, depuis, la plupart de ses prérogatives.
Les professeurs souhaitent aussi l’application de la loi en matière de titularisation des professeurs et l’octroi de ce droit à tout professeur remplissant les conditions requises.
Enfin, il existe des dispositions relatives à la comptabilisation des indemnités de fin de service approuvées par les commissions parlementaires, dont les professeurs réclament l’application.
On rappelle que les professeurs de l’UL ont observé une grève d’une semaine, voici quelque 15 jours, en appui à ces revendications et avaient obtenu en échange des engagements qui ne se sont pas encore concrétisés.
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