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Baabda Lahoud : Faire face avec Damas aux répercussions du conflit régional

Le président de la République, le général Émile Lahoud, a salué hier « la coordination en cours entre les commandements de l’armée libanaise et syrienne », qu’il a qualifiée d’« expression naturelle des relations de fraternité et de coopération entre les deux pays frères, sous le parrainage des autorités politiques » de Beyrouth et Damas.
Le chef de l’État a reçu au palais de Baabda une délégation du commandement de l’armée syrienne, présidée par le chef d’état-major, le général Hassan Turkmani, en présence du commandant en chef de l’armée libanaise, le général Michel Sleimane.
« Le sort du Liban et de la Syrie est de faire face ensemble aux répercussions du conflit israélo-arabe, en adoptant une position unique fondée sur l’attachement à une paix juste, globale et permanente, conformément aux résolutions internationales », a affirmé le président Lahoud, qui a rejeté « les formules erronées qui, en pratique, équivalent à la tyrannie de l’unilatéralisme, au détriment de la participation internationale à la stabilité dans la région ».
Il a par ailleurs estimé que les agressions israéliennes et les menaces constantes de l’État hébreu à l’encontre du Liban et de la Syrie entraient dans le cadre de « la pression exercée sur les deux pays pour modifier leurs positions et ébranler leurs convictions ». « Mais une telle pression a échoué dans le passé et connaîtra bientôt le même sort », a-t-il ajouté.
Le président de la République a en outre appelé « les deux commandements militaires à poursuivre leur action commune au niveau de l’organisation et de l’entraînement, dans l’intérêt des deux armées sœurs ».
Le général Turkmani a par ailleurs transmis les vœux du président syrien Bachar el-Assad au peuple libanais. Il a ensuite tenu le général Lahoud au courant des concertations entre les deux commandements sur différents sujets.
Sur un autre plan, le chef de l’État a reçu l’ambassadeur d’Italie, Franco Mistretta, qui l’a notifié de la volonté de Rome, qui préside actuellement l’Union européenne, d’envoyer un émissaire, le ministre d’État italien aux Affaires étrangères Alfredo Mantica, au Liban, le 5 novembre, pour sonder les opinions au Liban concernant les développements régionaux. M. Mistretta a par ailleurs indiqué que l’Italie était prête à signer l’accord de coopération militaire bilatérale.
Le chef de l’État a en outre reçu l’ambassadeur de France, Philippe Lecourtier, accompagné de la délégation chargée de la mise à exécution du projet « Shalimar », visant à sonder les fonds marins libanais pour élaborer une carte tectonique et géologique du littoral, dans le but de prévenir les tremblements de terre.
L’équipe, dont la mission touche à sa fin, a expliqué qu’elle avait réalisé cette carte des fonds marins libanais. Elle a appelé, entre autres, à l’élaboration d’une loi pour favoriser les constructions antisismiques et l’installation de radars antisismiques sur le littoral libanais. Elle a en outre indiqué que le Liban était le premier pays de la région à bénéficier d’une telle carte.
Le président Lahoud a ensuite reçu le député César Moawad, puis le nouveau cardinal australien Georges Pell, en visite au Liban en réponse à une invitation de l’archevêché maronite de Batroun. Il a également accordé audience au ministre de la Culture, Ghazi Aridi, avec qui il a procédé à un tour d’horizon de la situation générale sur la scène locale. Les deux hommes ont également évoqué le climat qui a prévalu lors des débats au Conseil des ministres sur le projet de budget pour l’an 2004.
M. Aridi a prévu l’adoption d’un projet de budget rationnel, réalisant l’équilibre entre les allocations sociales et les capacités de l’État.
Le ministre de la Culture a en outre évoqué des questions relatives aux dossiers de l’électricité et de l’agriculture et aux développements régionaux.
Le chef de l’État a enfin reçu son représentant au Conseil supérieur de la francophonie Charles Rizk.
Le président de la République, le général Émile Lahoud, a salué hier « la coordination en cours entre les commandements de l’armée libanaise et syrienne », qu’il a qualifiée d’« expression naturelle des relations de fraternité et de coopération entre les deux pays frères, sous le parrainage des autorités politiques » de Beyrouth et Damas. Le chef de l’État a...