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Secteur hospitalier Face aux tiers payants, les hôpitaux universitaires unifient leurs barèmes

Appelés par les tiers payants publics à réviser leurs tarifs à la baisse, les hôpitaux universitaires du Liban ont décidé d’adopter une tarification unique, celle que le ministère de la Santé a fixée en 1999 et que la Banque mondiale a approuvée, a annoncé hier un communiqué du syndicat des propriétaires d’hôpitaux.
La décision a été prise à l’issue d’une réunion des représentants des hôpitaux universitaires, au cours de laquelle ils ont examiné les « regrettables » appels « unilatéraux » à une baisse de la tarification lancés par les tiers payants publics.
La réunion a regroupé les représentants des hôpitaux universitaires suivants : AUH, Hôtel-Dieu, Saint-Georges, Makassed, Hammoud et Rizk.
Un communiqué publié à l’issue de la réunion a affirmé que les hôpitaux privés sont attachés au principe d’une tarification reposant sur « des données objectives et des études de coûts scientifiques fixées en commun », et regrettent que les tiers payants publics aient pris leur initiative « unilatéralement ».
Leurs représentants ont donc appelé les tiers payants à ouvrir « un dialogue tranquille et scientifique, à unifier leurs barèmes et à renforcer le contrôle des factures, enfin à s’ouvrir à une médecine préventive susceptible de provoquer la baisse de la facture hospitalière ».
« Les hôpitaux, qui ont été à l’origine du développement du secteur hospitalier au Liban depuis un siècle et demi, ne peuvent rester les bras croisés devant les secousses qui peuvent provoquer l’effondrement du secteur », a ajouté le communiqué.
« On peut orienter les dépenses de santé et revoir la part de chaque partie dans le coût global de la santé », ont admis les représentants des hôpitaux, mais on ne saurait permettre que les établissements de santé « soient exposés, en temps de paix, à ce qu’ils n’étaient pas exposés, même en temps de guerre ».
Les hôpitaux privés n’ont pas manqué de souligner, enfin, que la tarification qu’ils défendent a été établie en 1999, et que, depuis, des frais supplémentaires considérables ont été ajoutés aux frais de fonctionnement qui existaient alors, comme les nouvelles taxes et impôts, ainsi que la mise en application de nouveaux critères de qualité mondiale, qui entraînent une hausse significative des frais de santé.
Appelés par les tiers payants publics à réviser leurs tarifs à la baisse, les hôpitaux universitaires du Liban ont décidé d’adopter une tarification unique, celle que le ministère de la Santé a fixée en 1999 et que la Banque mondiale a approuvée, a annoncé hier un communiqué du syndicat des propriétaires d’hôpitaux.La décision a été prise à l’issue d’une...