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L’égalité des droits entre l’homme et la femme dans le statut personnel Le saint-synode grec-orthodoxe demande « la pleine indépendance » du Liban

Le saint-synode de l’Église grecque-orthodoxe a demandé hier la « pleine indépendance du Liban », qu’il a souhaité « libre de toute pression ».
Cette demande figure en fin des résolutions prises par le saint-synode, à l’issue de la session annuelle qu’il a tenue en deux temps (7-10 octobre et 17-18 octobre) au couvent de Balamand, sous la présidence du patriarche Ignace IV Hazim.
Au centre de cet important synode figurait notamment l’importante question du statut du diocèse de l’Amérique du Nord, où se trouve la plus grande concentration de fidèles du patriarcat grec-orthodoxe d’Antioche à l’étranger. Ce diocèse réclame, en effet, depuis des années, un statu d’autodétermination, que le patriarcat d’Antioche hésite à lui accorder, par souci d’unité et de communion. La solution trouvée à ce dilemme tente de concilier les deux impératifs de la dépendance du diocèse d’Amérique du Nord au siège patriarcal d’Antioche et d’une certaine liberté de décision.
Toutefois, le principe centralisateur reste prédominant dans la formule envisagée, puisque la présence de délégués du patriarcat d’Antioche continue d’être indispensable pour l’élection et le sacre des nouveaux évêques du diocèse.
Le saint-synode a par ailleurs approuvé la désignation de 4 nouveaux évêques dans le diocèse.
Dans les rapports entre l’Église grecque-orthodoxe et les autres Églises « le dialogue fraternel reste la meilleure voie pour aplanir les difficultés », a décidé par ailleurs le saint-synode. Par ailleurs, tout en se félicitant de l’action des « associations de jeunesse » et des « associations féminines » au sein de l’Église et en appréciant le rôle social et pédagogique, le saint-synode a mis en garde contre toute tentation de faire cavalier seul. « Aucune association, a-t-il dit, ne saurait se dire orthodoxe si son action ne se fait pas sous la supervision de l’évêque. »
Le saint-synode de l’Église grecque-orthodoxe a par ailleurs amendé la loi sur le statut personnel en vigueur, éliminant du texte tout ce qui établissait une discrimination entre l’homme et la femme, dans l’exercice des droits.
Sur le plan national, le saint-synode a apporté son appui à la cause de l’Irak et de la Palestine, mais il a surtout considéré que le Liban « est invité (…) à rester libre de toutes les pressions » et « à servir, à travers sa pleine indépendance, toute la région arabe ».
Le saint-synode de l’Église grecque-orthodoxe a demandé hier la « pleine indépendance du Liban », qu’il a souhaité « libre de toute pression ».Cette demande figure en fin des résolutions prises par le saint-synode, à l’issue de la session annuelle qu’il a tenue en deux temps (7-10 octobre et 17-18 octobre) au couvent de Balamand, sous la présidence du patriarche...