Il fallait s’y attendre : la levée de boucliers officielle contre les États-Unis après le vote, jeudi par la Chambre des représentants du Syria Accountability and Lebanon Sovereignty Restoration Act, a eu des répercussions sur le terrain. Un incident de sécurité entre des diplomates de la chancellerie US et des membres du Hezbollah a failli envenimer les rapports entre Beyrouth et Washington : deux combattants du Hezbollah ont contraint sous la menace de leurs armes un convoi de quatre voitures de l’ambassade des États-Unis, qui se dirigeait vers la frontière libano-israélienne, à rebrousser chemin. Washington a immédiatement réagi en protestant formellement auprès du gouvernement à qui elle a demandé des explications, ainsi que l’assurance que ce genre d’incidents ne se reproduira plus. Laconiquement, les autorités libanaises ont promis de mener une enquête. Si la Finul et l’ambassade US ont répondu aux questions de L’Orient-Le Jour au sujet de l’incident, les responsables libanais étaient, eux, aux abonnés absents.
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Il fallait s’y attendre : la levée de boucliers officielle contre les États-Unis après le vote, jeudi par la Chambre des représentants du Syria Accountability and Lebanon Sovereignty Restoration Act, a eu des répercussions sur le terrain. Un incident de sécurité entre des diplomates de la chancellerie US et des membres du Hezbollah a failli envenimer les rapports entre...
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