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Syria Acccountability Act Berry : « Feu vert américain à une nouvelle agression israélienne contre la Syrie »

Le vote du Syria Accountability Act and Lebanese Sovereignty Restoration Act par la Chambre US des représentants à Washington a suscité hier un tollé dans les milieux loyalistes et prosyriens.
Le président de la Chambre Nabih Berry a estimé que l’adoption de la proposition de loi « constitue un feu vert en faveur d’une nouvelle agression israélienne contre la Syrie à l’heure souhaitée ».
Dans une déclaration à l’Agence d’information iranienne, M. Berry a indiqué que « la concordance de l’agression militaire sioniste contre la Syrie et de l’agression du Congrès américain contre Damas n’est pas une coïncidence ».
« Le vote du Congrès en faveur du Syria Accountability Act constitue une traduction légale de l’agression israélienne contre la Syrie », a-t-il souligné.
« Le plus grand danger qui menace la Syrie serait que la proposition entre en vigueur après avoir obtenu le feu vert du Sénat (...) et qu’elle soit proposée au Conseil de sécurité de l’Onu où les États-Unis exerceront des pressions sur l’Europe », a-t-il ajouté.
De son côté, l’ancien Premier ministre Sélim Hoss a indiqué que le vote du SALSA était « très étrange ». « Qui a donné aux États-Unis les prérogatives de sanctionner un pays souverain et membre de l’Onu ? » s’est-il demandé.
« Il s’agit d’un abus de pouvoir. Les États-Unis se permettent de telles exactions sous le prétexte qu’ils sont hyperpuissants et peuvent par conséquent faire ce qu’ils veulent sans rendre de comptes à personne, ce qui constitue une violation de la légalité internationale représentée par l’Onu », a poursuivi M. Hoss, en mettant en garde contre le retour à la loi de la jungle.
« L’événement américain constitue une nouvelle preuve de la partialité aveugle de l’hyperpuissance en faveur d’Israël et de sa volonté d’agresser les Arabes, même si cela se fait au détriment des intérêts stratégiques américains dans la région et des valeurs dont les États-Unis croient avoir le monopole, telles que la liberté, la démocratie, la justice. La démocratie n’a-t-elle pas des règles au niveau international ? » a-t-il poursuivi.
« Par ailleurs, les États-Unis, dans leur guerre contre ce qu’ils appellent le terrorisme, ignorent qu’Israël incarne l’État terroriste par excellence sur le plan mondial. Comment l’hyperpuissance peut-elle parvenir à justifier son appui politique, diplomatique, financier à Israël ? Cela ne fait-il pas d’elle l’associée d’Israël dans ses pratiques terroristes aveugles ? » a conclu M. Hoss.
Quant au député Ali Khalil, il a qualifié la partie du SALSA relative à « l’occupation du Liban par la Syrie » d’ingérence de la part des États-Unis dans les affaires libanaises et syriennes. « La présence syrienne est légale, temporaire et découle de la volonté des autorités libanaises et syriennes conformément à l’accord de Taëf », a-t-il ajouté. Parmi les personnalités qui ont également dénoncé le vote du SALSA : le mufti de la République, cheikh Mohammed Rachid Kabbani, le ministre de la Culture Ghazi Aridi, l’ancien Premier ministre Rachid el-Solh, le député Mohammed Abdel-Hamid Beydoun et l’ancien député Hussein Yatim.
Le vote du Syria Accountability Act and Lebanese Sovereignty Restoration Act par la Chambre US des représentants à Washington a suscité hier un tollé dans les milieux loyalistes et prosyriens. Le président de la Chambre Nabih Berry a estimé que l’adoption de la proposition de loi « constitue un feu vert en faveur d’une nouvelle agression israélienne contre la Syrie à...