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Le lien psychosomatique L’influence du cerveau sur la santé (photo)

Si on associe souvent le cerveau au comportement d’un individu, tenant ainsi pour responsable ce précieux organe de la conduite et d’éventuels faux pas, on ne pense jamais à sa responsabilité dans les maux du corps...
Or, soumis à une forte tension, le cerveau peut être à l’origine d’un branle-bas hormonal qui se reflète négativement par des perturbations parfois très graves du système organique. La véritable cause de certaines pathologies n’est autre que le branle-bas produit par l’instrument souverain de l’organisme humain.
Il a été prouvé scientifiquement que le cerveau soumis à une grande tension causée par des contraintes morales, sociales et autres déclenche une révolution hormonale désarmant l’organisme face à la maladie.
À l’opposé toutefois de cette action, le cerveau sous une influence positive peut hâter et contribuer positivement à la guérison...
Scientifiquement, cette relation s’explique par le fait que la tension (stress) active deux axes organiques principaux: a) le sympathique; b) le corticotrope.
Le premier agit sur la partie centrale des glandes surrénales, qui réagissent en sécrétant de l’adrénaline et une autre hormone, la catécholamine. Toutes les deux mobilisent au maximum l’organisme afin de produire un maximum d’énergie au cerveau et aux muscles. L’hypothalamus sécrète une autre hormone (CRF) qui stimule l’hypophyse. Celle-ci se met alors à produire l’ACTH, qui, à son tour, produit une hormone (la corticosurrénale), qui fabrique un ensemble d’hormones dont la cortisone.
La glande thyroïde participe à cette mobilisation en favorisant la sécrétion de beta-endorphine qui, proche de la morphine, combat comme elle la douleur...
Adrénaline, noradrénaline et glucorticoïdes previennent le système immunitaire qui, à son tour, alerte le cerveau sur l’état d’urgence auquel l’organisme est confronté.

Le rôle de l’imagerie
L’imagerie cérébrale (image par résonance magnétique) permet de saisir mieux le complexe processus de la douleur et de déceler ses mécanismes. Il a été possible ainsi de définir les zones du cerveau intervenant autant au niveau sensoriel qu’émotionnel.
L’imagerie cérébrale a permis de mettre en évidence que les structures cérébrales activées pour anticiper la douleur sont différentes d’un individu à l’autre! Elle permet également de mieux décrypter l’action des différents antidouleur (analgésiques) ainsi que celle de la résistance de certaines douleurs aux opiacés.
Cet inestimable apport du progrès scientifique à la connaissance confirme une fois de plus l’importance capitale du cerveau et les mécanismes stupéfiants de son intervention.

Claire GEBEYLI
Si on associe souvent le cerveau au comportement d’un individu, tenant ainsi pour responsable ce précieux organe de la conduite et d’éventuels faux pas, on ne pense jamais à sa responsabilité dans les maux du corps...Or, soumis à une forte tension, le cerveau peut être à l’origine d’un branle-bas hormonal qui se reflète négativement par des perturbations parfois très graves du...