Le gouvernement ne voit dans la crise qui frappe le secteur de l’agriculture que son aspect social. Or il apparaît à la lumière des révélations faites hier place de l’Étoile que le problème est beaucoup plus grave et risque, à la longue, de toucher à la crédibilité du pays. Il se résume par ces quelques mots : nos produits agricoles, aussi bons soient-ils, ne répondent pas aux normes requises : de qualité, d’emballage...
L’Union européenne nous renvoie certains des fruits et des légumes qu’elle importe de chez nous pour cette raison précise. C’est le ministre Ali Khalil, cité par des sources parlementaires, qui l’a dit lors d’une réunion conjointe des commissions, consacrée à l’agriculture. Pourtant, des centaines de millions de dollars ont été dépensés au cours des dix dernières années pour développer, dit-on, le secteur agricole.
Faute de voir le gouvernement prendre en main ce secteur, c’est le Parlement qui a pris cette initiative et qui doit proposer la semaine prochaine, à l’Exécutif, un plan de redressement agricole.
Le gouvernement ne voit dans la crise qui frappe le secteur de l’agriculture que son aspect social. Or il apparaît à la lumière des révélations faites hier place de l’Étoile que le problème est beaucoup plus grave et risque, à la longue, de toucher à la crédibilité du pays. Il se résume par ces quelques mots : nos produits agricoles, aussi bons soient-ils, ne répondent...
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