Pour questionner, interpeller, contrôler un Exécutif bien plus préoccupé selon eux à s’entre-déchirer qu’à gérer un pays quasi exsangue.
Beaucoup d’entre eux ont même été jusqu’à afficher une surprenante et heureuse lucidité : « Il est temps de reconnaître que si le pays a atteint un tel niveau, c’est en partie à cause du silence du Parlement », assène Boutros Harb.
En un mot comme en cent, les 23 députés qui se sont exprimés hier ont, dans leur majorité, utilisé l’hémicycle comme un véritable défouloir, pour dire leur ras-le-bol des tiraillements interprésidentiels, de la corruption, d’un budget 2004 absolument pas à la hauteur. Sans oublier des cris d’orfraie contre l’attaque israélienne en territoire syrien, et des appels enflammés pour un maximum de solidarité avec « la Syrie-sœur ».
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