De nombreuses personnalités politiques et sociales étaient également présentes, aux côtés de la famille du disparu, à la cérémonie au cours de laquelle de nombreux orateurs ont salué les qualités d’homme de lettres de Karam Karam ainsi que son amour pour la liberté. « De ce grand dont nous célébrons le centenaire, nous nous inspirons au niveau du nationalisme, de l’éthique, du courage, de la liberté et de l’unité des Libanais », a déclaré M. Marwan Hamadé, qui s’exprimait au nom du chef du PSP, Walid Joumblatt.
M. Hamadé a brièvement commenté la politique locale et régionale, estimant que « la “feuille de route” a été victime des bandits de grand chemin à Tel-Aviv », et estimant que « l’important, au cours de cette période est de préserver le Liban et les fondements de son système démocratique, notamment la liberté l’indépendance et l’arabité ». « Ce qui est aussi important, a-t-il ajouté, c’est de ne pas donner aux intrigants l’occasion de miner la paix civile, aussi fragile soit-elle. »
Prenant à son tour la parole, M. Michel Samaha a donné lecture d’un message du chef de l’État, qui a salué la lutte pour la liberté menée par Karam Karam avec un sens des responsabilités. Le ministre a ensuite annoncé que le général Lahoud décerne à Karam Karam, à titre posthume, la médaille d’or du mérite, en signe d’appréciation de son œuvre. La décoration a été remise à son fils, le président de l’Ordre des journalistes, Melhem Karam. Le recteur de l’université a également remis à M. Karam la médaille de la NDU.
C’est Mme Suzanne Karam Chédid, fille de l’écrivain à l’honneur, qui a prononcé le mot de la famille, égrenant de nombreux souvenirs d’enfance. Elle a notamment raconté que son père, originaire de Mazraet el-Chouf, était particulièrement attaché à son village qu’il visitait régulièrement, et qu’il aimait se rendre durant les weeks-end à Deir el-Qamar, une localité qu’il chérissait énormément aussi.
Deux messages du patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, et du vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan. ont été aussi lus durant la cérémonie. Les deux textes rendent un vibrant hommage à Karam Karam.
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