À cette occasion, le commandant en chef de l’armée, le général Michel Sleiman, a publié un ordre du jour dans lequel il rappelle que la libération demeurera incomplète « tant que les fermes de Chebaa seront occupées, que des Libanais seront prisonniers dans les geôles israéliennes et que l’on s’obstinera à priver les réfugiés palestiniens de leurs droits légitimes à regagner leur patrie ».
« L’occupation de terres arabes par le sionisme et ses conséquences n’empêchent pas seulement une paix juste et globale de s’instaurer, mais font obstacle au développement de la société et à son progrès, comme à l’évolution des institutions », souligne l’ordre du jour.
« Seule la libération complète peut créer les conditions propices à un règlement des crises qui assiègent le Liban, et cet accomplissement ne se réalisera que grâce à la sauvegarde de l’unité nationale et de la volonté de résistance », poursuit-il.
Pour conclure, le commandant en chef de l’armée appelle les militaires à « défendre le sol national », à « rejeter et combattre le terrorisme ». « Le défaitisme n’a pas de place dans vos rangs, a-t-il dit, soyez toujours prêts à affronter l’ennemi et à ruiner ses plans, avec l’aide du peuple et de la Résistance et en coordination avec l’armée syrienne. »
À l’occasion du 25 mai, le président de la Chambre, M. Nabih Berry, effectuera une tournée au Liban-Sud et inaugurera un certain nombre de projets et de bâtiments officiels. Par ailleurs, une cérémonie commémorative sera célébrée dans l’enceinte de l’ancienne prison de Khyam.
Pour sa part, le Hezbollah organise une manifestation monstre dans le jardin public de Ras el-Aïn, à Baalbeck, où 20 000 chaises ont été alignées, et où le parti attend quelque 50 000 personnes. Le secrétaire général du parti, Hassan Nasrallah, doit y prononcer un discours attendu.
L’association féminine du Hezbollah a organisé hier une manifestation à la porte de Fatima, sur la frontière. Quelque deux cents manifestantes y ont conspué l’armée et l’état d’Israël, avant de brûler les drapeaux américain et israélien, aux cris de « mort à Israël ».
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