C’était l’homme des milles et une idées…par jour. Celui qui a transformé les nuits beyrouthines, Prosper Gay-Para, PGP pour les intimes, s’est éteint à l’âge de 89 ans à l’hôpital Rizk, des suites d’une pneumonie.
Né à Beyrouth, en 1914, d’un père marseillais arrivé au Liban à l’aube du XXe siècle, PGP avait de qui tenir. En 1905, son père avait créé le premier restaurant français de la capitale, Chez Alphonse, qui sera transformé 45 ans plus tard par le fils en boîte de nuit : le Kit Kat.
PGP n’avait pas uniquement bâti sa gloire à la rue de Phénicie avec le Palm Beach (1951), son restaurant libanais le Grenier des artistes (1964), et son sous-sol où se produisaient Les dix heures (1970) ; l’hôtel Excelsior et sa fameuse boîte de nuit, Les caves du Roy (1955). Il a également contribué à l’essor du Casino du Liban, à l’organisation des élections de Miss Europe, et au lancement du festival de Baalbeck. Pour cet événement annuel, lancé en 1956, Gay-Para avait misé sur deux idées : présenter un spectacle de comédie française et privilégier le folklore libanais. Cette affaire avait développé la production musicale au Liban…
En 1967, Gay-Para est parti pour la France pour ouvrir un hôtel, Le Byblos, à Saint-Tropez. Il rentrera vite au Liban, ce pays qu’il n’a pas cessé d’aimer et qui sera, quelques années plus tard, déchiré par la guerre.
Né à Beyrouth, en 1914, d’un père marseillais arrivé au Liban à l’aube du XXe siècle, PGP avait de qui tenir. En 1905, son père avait créé le premier restaurant français de la capitale, Chez Alphonse, qui sera transformé 45 ans plus tard par le fils en boîte de nuit : le Kit Kat.
PGP n’avait pas uniquement bâti sa gloire à la rue de Phénicie avec le Palm Beach (1951), son restaurant libanais le Grenier des artistes (1964), et son sous-sol où se produisaient Les dix heures (1970) ; l’hôtel Excelsior et sa fameuse boîte de nuit, Les caves du Roy (1955). Il a également contribué à l’essor du Casino du Liban, à l’organisation des élections de Miss Europe, et au lancement du festival de Baalbeck. Pour cet événement annuel, lancé en 1956, Gay-Para avait misé sur deux idées : présenter un spectacle de comédie française et privilégier le folklore libanais. Cette affaire avait développé la production musicale au Liban…
En 1967, Gay-Para est parti pour la France pour ouvrir un hôtel, Le Byblos, à Saint-Tropez. Il rentrera vite au Liban, ce pays qu’il n’a pas cessé d’aimer et qui sera, quelques années plus tard, déchiré par la guerre.
C’était l’homme des milles et une idées…par jour. Celui qui a transformé les nuits beyrouthines, Prosper Gay-Para, PGP pour les intimes, s’est éteint à l’âge de 89 ans à l’hôpital Rizk, des suites d’une pneumonie. Né à Beyrouth, en 1914, d’un père marseillais arrivé au Liban à l’aube du XXe siècle, PGP avait de qui tenir. En 1905, son père avait créé...
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