S’exprimant lors de la 9e édition du Congrès de l’investissement et des marchés de capitaux arabes, le Premier ministre a affirmé que le projet d’une zone de libre-échange entre les États-Unis et le monde arabe est une option stratégique à laquelle il ne faut pas tourner le dos. « Cela va créer une situation de concurrence entre les États-Unis et l’Union européenne, qui sera bénéfique à nos pays et les encouragera à dynamiser leur économie », a-t-il dit.
M. Hariri a également estimé que « les investisseurs arabes ne devraient pas trop miser pour l’instant sur des investissements en Irak, car il y a actuellement dans ce pays un vide juridique qu’il va falloir combler en premier ». Il a par ailleurs appelé les financiers arabes à investir dans leurs pays. « Les avoirs des Arabes placés à l’étranger ont perdu une grande partie de leur valeur au cours des dernières années. » « Les investisseurs arabes ont intérêt à se tourner vers leurs propres pays », a-t-il ajouté.
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