Mode Salma Hayek et Frida Kahlo Rencontre sur pellicule (photos)

Grâce à une belle actrice d’origine libanaise, le grand public découvre l’incarnation d’un mythe lointain... celui de Frida Kahlo, la légendaire épouse de Diego Kahlo, le peintre révolutionnaire d’Amérique latine.
Une similitude autant physique que morale rapproche Salma Hayek au personnage complexe et envoûtant de Frida.
«Elle et moi, avoue l’interprète, nous avons un point commun: nous n’abaissons jamais les armes. Cette femme m’habite depuis mon adolescence.»
«Je me suis battue pour que ce film existe, tellement j’étais fascinée par elle», dira Salma Hayek plus tard...
Frida, la révolutionnaire mexicaine, est en effet une femme quasi mythique, une de ces héroïnes qui vivent pleinement leurs passions, opposant au destin une volonté féroce. «J’admire son courage, expliquera Salma Hayek à la sortie du film, Frida Kahlo a vécu comme elle en avait envie. Sans jamais regretter ou tenter de justifier ses décisions ou ses audaces. Sa peinture n’était pas appréciée et sa façon de vivre ainsi que son comportement dépassaient les frontières de l’époque. Elle marchait au-devant de son temps...»
Quand la presse étrangère a voulu exploiter ce filon, Salma Hayek a répondu sans ambages: «On ne fait pas un métier comme le mien sans faire preuve d’un minimum de courage...»
Pour incarner l’artiste mexicaine, son interprète a non seulement pris des cours de peinture afin qu’elle puisse adapter ses gestes avec précision à son rôle, mais elle a curieusement elle-même extériorisé un penchant voire un certain talent pour cet art, qu’elle-même ne soupçonnait pas...
«Au début, dira-t-elle, je voulais apprendre les gestes: comment tenir le pinceau, poser une couleur. J’ai été surprise de voir ce que j’étais capable de faire, capable et terrorisée à la fois. Quand on peint, on cesse littéralement de penser. C’est comme si l’on était sous l’emprise d’un esprit...»
Franche, directe, déterminée, Salma Hayek se montre digne et fidèle à son personnage. Non seulement elle s’identifie minutieusement au personnage de Frida Kahlo, mais elle s’est battue elle-même durant six ans pour convaincre les financiers de produire ce film. «Frida Kahlo et moi avons un point commun, conclut-elle en guise d’explication, nous ne renonçons jamais...».

* (V. «L’Officiel» n° 874 – avril 2003).
ÂGE
Les paupières, ces grandes traîtresses
Délicates, fragiles et désarmées, les paupières vieillissent vite. D’où la nécessité absolue de s’en occuper le plus tôt possible.
En prendre soin, c’est réaliser enfin qu’il n’y a pas que les ans qui les attaquent ou les rides seules qui les vieillissent.
Les paupières, en effet, sont les premières à souffrir de surmenage, de manque de sommeil, de la fumée et de la mauvaise lumière.
Dormir tôt (avant minuit) permet de se lever avec des yeux brillants et des paupières lisses. Boire un verre d’eau avant de se coucher permet de ne pas avoir des yeux enflés au réveil.
Dormir le buste rehaussé (partie supérieure du corps surélevée) est aussi un moyen de prévenir des paupières enflées au réveil.
Éviter les crèmes trop riches ou trop grasses près des yeux empêche de se réveiller les yeux boursouflés.
En pharmacie, on trouve des patchs pour le contour de l’œil qui «défatiguent», apaisent et adoucissent les yeux et le regard.
À base de bleuet et de camomille, de l’arnica aussi, ils décongestionnent, détendent et réconfortent...
MARIÉES
Le « oui » en haute couture
L’évolution des mœurs et la démocratisation de la mode bouleversent le rituel de la haute couture qui subit de plus en plus cruellement le contrecoup.
Tout en maintenant ses coutumes et ses apparences, la haute couture entreprend, ne serait-ce que par souci de survie, elle aussi des réformes promotionnelles. Dernière trouvaille: les mariées à thème...
Voilée ou non, la mariée, tout en évoquant fragilité et pureté, se doit d’être de son temps. Pour Chanel, sous la baguette de Lagerfeld, aérienne et pudique, elle «s’enrobe» de camélias en cascades sur une double jupe brodée. Jean-Paul Gaultier pare sa mariée d’un voile de tulle et de crin sur un body rebrodé de boutons et de nacre, la coiffant de coquillages et de longs sautoirs de perles...
Tradition, modernité et créativité se mêlent intimement chez les créateurs, pour rajeunir et réactualiser la tenue du «plus beau jour» de la vie d’une femme, tout en lui gardant intacte sa symbolique... D’autant plus que symboles, références, coutumes et réalisations représentent un filon pour les créateurs et une fertile source de revenus pour l’économie générale.
Vive la mariée donc parée, «embijoutée» et luxueusement encadrée, élément important de l’économie générale...
La vérité sur la pilule de la jeunesse
Les scientifiques se montrent peu enthousiastes, voire même souvent sceptiques. Le débat ne peut trouver une place dans cette page. Mais le désir commun à tous de vivre longtemps une vie épanouie se soucie peu des frontières entre disciplines.
Depuis peu, une nouvelle arme contre le vieillissement fait couler beaucoup d’encre et courir hommes et femmes. Savoir que l’âge n’est pas une fatalité est un formidable message d’espoir. Mais est-il nécessaire de tout attendre des drogues?
Préserver son capital santé, vivre une existence active et épanouie, même s’ils exigent des efforts, permettent d’exaucer ce vœux unanime.
Alimentation équilibrée, activité physique systématique, existence régulière, sans abus ni frustration permettent de s’octroyer, relativement à peu de frais, l’introuvable pilule de la jeunesse.
Ne jamais renoncer face aux ans, se prendre en charge face au calendrier sont des défis auxquels mille pilules ne pourraient agir...
La pilule de la jeunesse est déjà là, depuis notre naissance. C’est à chaque être de veiller, jusqu’à la fin, peut-être surtout vers la fin, qu’elle ne perde son pouvoir...
RUBRIQUE RÉALISÉE PAR
Claire Gebeyli