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Actualités

Sante Coronarographie: l’examen des artères du cœur (photos)

La terminologie scientifique reste un langage hermétique pour les profanes, ce qui parfois panique les patients à qui on prescrit des examens dont les termes leur semblent impénétrables.
Ainsi, si l’«épreuve d’effort» annonce parfaitement son objectif, la coronarographie reste moins explicite pour les non-initiés au langage scientifique.
L’objectif de cet examen radiologique consiste à rendre visibles les artères qui irriguent le muscle cardiaque. Cette visualisation devient possible grâce à l’injection dans ces vaisseaux d’un produit de contraste opaque, aux rayons X, les rendant ainsi visibles sur la radiographie.
On peut alors «lire» le rétrécissement ou la dilatation d’une artère mais aussi mettre en place une prothèse empêchant ainsi une éventuelle reobstruction, si nécessaire.
La coronarographie est prescrite lorsqu’on soupçonne un infarctus du myocarde ou une angine de poitrine. Cette dernière pathologie se manifeste par une douleur persistante dans la région du thorax ou une anomalie perceptible dans l’échographie.
La coronarographie permet d’indiquer le site de l’obstacle et de préciser le nombre et le type de lésions.

Une hospitalisation
de courte durée
La coronarographie nécessite une hospitalisation de courte durée. Sans anesthésie locale, on contrôle sur écran vidéo un tube introduit dans l’artère fémorale qui remonte jusqu’à l’origine des artères coronaires. Un produit de contraste est alors injecté rendant visibles les vaisseaux.
Une fois l’examen terminé, le cathéter est retiré. En général indolore, l’examen ne provoque qu’une sensation de chaleur, plus ou moins désagréable, au moment de l’injection du produit.
Les risques de la coronarographie sont faibles. L’iode (produit de contraste) injecté peut provoquer, dans certains cas, une réaction allergique. Quelquefois un hématome peut apparaître à l’endroit de l’introduction du tube, ce qui n’a rien d’inquiétant.
Toutefois, si des douleurs à la poitrine, de la fièvre ou des malaises apparaissent dans les jours qui suivent une coronarographie, une consultation médicale s’impose.
Psychologie
L’image du père
Pour certains psychanalystes, l’image du père est indélébile chez une fille. Devenue adulte, c’est toujours lui qu’elle recherche inconsciemment, si ce n’est celle de sa mère, c’est du moins ce qu’énonce le psychanalyste François Marty.
Si les images des parents sont fortement imprimées, la recherche est ardue et la rencontre difficile. Sinon impossible. De nombreux échecs dans la vie amoureuse d’une femme peuvent avoir là leurs explications.
Fait contredit par un autre spécialiste, C. Kaufmann, trouvant là une réduction hâtive de la relation amoureuse. Sans nier le fond de vérité de semblable considération, on devrait ajouter qu’elle survient chez certaines personnes, dans une échelle ne dépassant pas 5 à 10%.

La parole aux biologistes
L’Américaine Barbara McClintock, biologiste, insiste sur le rôle de l’odorat... L’odeur émanant de chaque individu peut jouer un rôle important sur l’affectif. Des individus dotés du même HLA (identité biologique) que le père aimé peuvent être à l’origine, par l’odeur même imperceptible exhalée par leur corps, d’un fort attrait amoureux chez une partenaire qui trouvera inconsciemment là une réminiscence paternelle.
Cette théorie est fortement contredite par Claus Wedekin, spécialiste suisse qui estime qu’au contraire, ce sont les odeurs différentes, totalement étrangères aux émanations paternelles, qui lancent l’appel amoureux.
Le dernier mot à ce combat est apporté récemment par le biologiste Pierre Henri Guyon, qui estime que tout cela n’est que fantasmes de spécialistes. «Les expériences, explique-t-il, sont très riches en directions obliques sans qu’elles aient une liaison directe avec la réalité... Cela n’enlève certes rien au fait que l’odeur influence le développement d’une rencontre...»
Des vérités sur le cancer
Si des belles victoires ont été rapportées sur la connaissance du cancer, les améliorations thérapeutiques et le diagnostic, la victoire définitive contre un des grands fléaux des temps actuels ne semble pas toujours à la portée de la science actuelle.
Les connaissances, toutefois, ne cessent de s’élargir. Et pas uniquement celles du monde scientifique.
Le public, généralement récalcitrant au langage et l’approche, soit-elle préventive, de certaines pathologies, évite même l’évocation de ce grand fléau contre lequel on espère ardemment la victoire définitive.
Entre-temps, des pas en avant ont été faits et des victoires partielles acquises grâce à des notions et des connaissances plus précises sur ce mal.
«L’adversaire, hélas, est un ennemi intelligent», comme l’écrit le cancérologue Laurent Schwartz dans son brillant essai, Métastase, vérité sur le cancer (Éd. Hachette).
«La cellule tumorale, écrit ce grand spécialiste, est l’incarnation de l’égoïsme. Son objectif, c’est sa propre prolifération. Elle n’est plus à l’écoute des autres cellules, ne répond plus aux ordres et vole la nourriture à ses voisines. Elle émet ses propres messages en direction des cellules saines pour les réduire en escalavage. Son appétit du pouvoir est sans limite, elle conquiert des territoires (bronches, poumons, cœur, os). Elle asservit les vaisseaux sanguins pour apporter au cancer la nourriture dont il a besoin. Face à un médicament, elle apprend à se protéger non seulement de lui mais aussi, chose incroyable, d’autres médicaments qu’elle ne connaît pas encore! Voilà pourquoi la chimiothérapie ne marche pas à tout coup. La cellule cancéreuse accuse un QI très supérieur à la moyenne...»
Découvertes
Dents de lait
et cellules souches
Les dents de lait pourraient constituer un réservoir idéal de cellules souches pour réparer la structure des dents endommagées. Mais aussi pour induire, en chirurgie orthopédique, une régénération d’os.
Une étude scientifique publiée aux États-Unis par un spécialiste des Instituts nationaux de la santé relève ce rôle, pour le moins inattendu, des dents du premier âge. Selon son auteur, elles pourraient traiter un dommage de neurones et des maladies dégénératives diverses.
Des expériences d’implantation, chez la souris, de cellules cultivées a déclenché, en effet, une production osseuse et la régénération de la dentine, selon les explications des chercheurs parues dans le bulletin de l’Académie des sciences américaine.
Une autre nouvelle également importante, communiquée par l’Institut d’astrophysique français, serait la désintégration des composants chimiques naturels du bismuth (l’isotope 209). Ce qui permet de démontrer la radioactivité naturelle de cet élément...
La manipulation a été effectuée grâce à un nouveau type de détecteur (bolomètre scintillant) en «germanate» de bismuth démontrant ainsi son efficacité.
Régime minceur
Des idées fausses à bannir
Les idées fausses sur la minceur sont multiples et tenaces. Les nutritionnistes doivent leur être reconnaissants, car ce sont elles qui alimentent une nombreuse clientèle qui s’adresse à eux pour réparer, tant soit peu, les dégâts qu’elles causent...
En fait, rien ne fait plus prendre des kilos que les faux conseils pour en perdre. En essayant de départir les bons grains de l’ivraie, voilà une dizaine de faux conseils qu’il vaut mieux oublier que suivre...

Des substituts protéinés
à la place des repas
Sept à quinze jours de diète protéinée font perdre du poids effectivement, mais pas de la graisse. C’est aux dépens de la masse musculaire qu’agit efficacement ce régime.
Les substituts de repas ne contiennent qu’un faible minimum, quasi nul, de sucres assimilables.
Or les sucres sont indispensables à l’organisme, dans la mesure où ils l’alimentent en carburant d’énergie.
En cas de carence, celui-ci puise dans son propre avoir: les protéines contenues dans la masse musculaire, se chargeant de les transformer lui-même en sucre en tentative de survie...
Les réserves de graisse, intouchables à ce stade, ne seront mises en contribution que bien plus tard et très lentement.
Résultat: un vrai marché de dupe... Le poids perdu à un prix aussi exorbitant omettra d’enseigner au sujet l’essentiel: une alimentation rationnelle définitive, sans excès ni carences. Une fois les menus-famines arrêtés, le sujet refera les mêmes erreurs en les majorant. Car les privations si cruellement subies poussent à la recherche d’une compensation. Ne serait-ce que pour oublier la torture infligée durant le régime...

Le régime strictement végétal
Ne s’alimenter que de salades et de fruits, surtout après la quarantaine, est une erreur qui aide peut-être à gonfler mais pas à maigrir...
Les fibres des crudités, difficilement assimilables, ont le regrettable effet, comme le fructose des fruits, de provoquer des ballonnements. Sans compter que la carence alimentaire que ce régime entraîne est néfaste pour l’organisme.

L’abus en aliments «autorisés»
En s’empiffrant de denrées autorisées, souvent ou fatalement sans plaisir, on pense compenser le manque des aliments dont on a la nostalgie.
Or se nourrir uniquement d’aliments «bons pour la silhouette et pour la santé» de façon exclusive implique de bannir l’envie en imposant la raison. Les nutritionnistes condamnent sans appel cette tendance, insistant sur le fait qu’elle entraîne inexorablement des «chutes» dramatiques: des conduites de rattrapages, sous forme de compulsions alimentaires ou même de boulimie...

Se méfier des associations entre certains aliments
Une fausse conception prétend que l’association, entre eux, de certains aliments fait grossir. Ce qui n’est pas le cas lorsqu’ils sont consommés séparément. C’est là une mauvaise interprétation de l’équilibre alimentaire souhaité. Celui-ci se joue sur l’ensemble de l’alimentation et non pas sur un seul repas. La mobilisation des graisses dans un sens (ascendant) ou dans l’autre (réducteur) ne s’amorce qu’après des périodes assez longues...
RUBRIQUE RÉALISÉE PAR Claire Gebeyli
La terminologie scientifique reste un langage hermétique pour les profanes, ce qui parfois panique les patients à qui on prescrit des examens dont les termes leur semblent impénétrables.Ainsi, si l’«épreuve d’effort» annonce parfaitement son objectif, la coronarographie reste moins explicite pour les non-initiés au langage scientifique.L’objectif de cet examen radiologique consiste...