Sous presse - Un soldat israélien abattu lors d’un échange de tirs à la frontière Bombardements nocturnes sur le Sud : un enfant tué à Houla

Depuis plus de trente ans, le Liban-sud est la caisse de résonnance du conflit israélo-arabe. Treize ans après la fin de la guerre au Liban, et trois ans après le retrait israélien, cette réalité est toujours vivace. Au lendemain même du raid de l’aviation de l’État hébreu en Syrie, c’est au Sud qu’une explosion de violence s’est produite dans la nuit, au moment de mettre sous presse, lorsque l’artillerie israélienne a copieusement bombardé diverses localités frontalières libanaises. Un jeune garçon a été tué dans la localité de Houla et son frère a été blessé. Ces bombardements faisaient suite à un incident qui s’était produit dans l’après-midi, un échange de tirs à la frontière qui avait fait un tué dans les rangs de l’armée israélienne. Alors que le Hezbollah niait toute responsabilité dans cet incident, un porte-parole militaire israélien a accusé « des tireurs embusqués » du parti d’avoir ouvert le feu en direction d’une patrouille. « Il s’agit d’un incident très grave et nous nous réservons le droit de répliquer », a déclaré un haut responsable israélien. Celui-ci a rappelé « le soutien de Damas et de Téhéran au Hezbollah » affirmant que sans « le feu vert de la Syrie, le Hezbollah ne pourrait pas se déployer sur la frontière ». Le commandant de la région nord d’Israël, le général Benjamin Ganz, a mis en garde Damas et Beyrouth « contre les graves risques qu’ils prennent en laissant opérer des terroristes » sur leur sol. Le raid contre la Syrie a soulevé au Liban un tollé.
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