Beyrouth, rappelle-t-on, exprime des réserves sur certains points du rapport qui fait état de tirs du Liban, dans le secteur proche de la frontière, sans que des avions israéliens ne survolent le territoire libanais.
S’adressant à la presse au terme de l’entretien, M. De Mistura a indiqué qu’il était utile aussi bien pour lui que pour le chef de la diplomatie d’analyser le rapport du secrétaire général de l’Onu, qui doit être approuvé « dans les prochaines heures » par le Conseil de sécurité.
En réponse à une question, il a qualifié de « constructives » les remarques de M. Obeid sur le texte, soulignant que d’autres réunions sont prévues avec le chef de la diplomatie une fois que le Conseil de sécurité aura pris sa décision.
M. De Mistura a ensuite affirmé, en réponse à une autre question, qu’il n’a pas débattu avec son hôte de l’appel du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, à une reprise des négociations pour un échange de prisonniers entre sa formation et les Israéliens.
De son côté, le chef de la diplomatie a expliqué à la presse qu’il a voulu obtenir quelques éclaircissements de M. De Mistura au sujet de certains points du rapport du secrétaire général des Nations unies et de l’exposé oral développé par l’émissaire spécial de l’Onu pour le processus de paix, Terjé Roed-Larsen, devant le Conseil de sécurité, le 17 juillet.
Sur un autre plan, M. Obeid a remis à la présidente du Centre de recherche et de développement pédagogique (CPRD), Leyla Fayad, la prix de l’Onu pour la meilleure institution ayant contribué à développer les services publics.
La mission permanente du Liban auprès de l’Onu avait reçu le prix le 27 juin dernier, au cours d’une cérémonie qui avait été organisée au palais de Verre à New York.
La remise du prix à la présidente du CPRD s’est déroulée en présence des responsables de cet organisme, notamment le directeur administratif, Badri Najm, les chefs des bureaux de formation, Nizar Ghorayeb, des équipements pédagogiques, Marcelle Khorassandjian, les conseillers de la présidente, Youssef Sader, et du ministre de l’Éducation nationale, Albert Chamoun, ainsi que MM. Moustapha Yaghi et Abdel Fattah Khodr.
Dans son allocution, M. Obeid, devait mettre l’accent sur l’importance du rôle assumé par le CPRD dans le cadre de la réforme du secteur pédagogique, tandis que Mme Fayad relevait que ce prix était le résultat de la constance dont a fait preuve cet organisme en tant qu’établissement officiel au service de l’éducation.
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