L’enquête va décidément très vite. À peine le procureur général près la Cour de cassation a-t-il pris annoncé sa décision mardi soir, que le dossier a été déféré devant le procureur du Mont-Liban, M. Joseph Khalil. Après lecture des éléments recueillis, celui-ci a décidé d’engager des poursuites contre les cinq militaires arrêtés notamment le colonel Talal Saad, le capitaine Ibrahim Antoun, l’adjudant-chef Jacques Jabbour, le membre du commissariat Hussein Mohieddine et l’agent de la police municipale, Jean Saliba, pour avoir omis de signaler un crime. Il a aussi engagé des poursuites contre les six civils arrêtés. Élias Samaha est accusé d’avoir utilisé une arme à feu, et ses camarades, Nagib Saliba, Chadi Saliba, Karim Murr, Bassam Samaha et Antoine Saliba sont poursuivis pour avoir donné de faux témoignages, les 5 hommes ayant affirmé avoir participé à l’incident alors que les témoins ne les ont pas identifiés. Les crimes dont ils sont accusés sont passibles de peines allant jusqu’à trois ans de prison.
Le procureur du Mont-Liban a déféré le dossier devant le juge d’instruction de la région, M. Riad Abou Ghida, qui devrait décider dans les prochaines 48 h s’il doit ou non lancer des mandats d’arrêt contre les personnes interpellées.
L’enquête va décidément très vite. À peine le procureur général près la Cour de cassation a-t-il pris annoncé sa décision mardi soir, que le dossier a été déféré devant le procureur du Mont-Liban, M. Joseph Khalil. Après lecture des éléments recueillis, celui-ci a décidé d’engager des poursuites contre les cinq militaires arrêtés notamment le colonel Talal...
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