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Liban-Libye Initiatives en vue pour relancer l’affaire Sadr

À la veille du 25e anniversaire de la disparition de l’imam Moussa Sadr en Libye, au début de septembre 1978, le haut comité de suivi en charge de cette affaire a annoncé hier de nouvelles initiatives en vue de relancer les efforts destinés à faire la lumière sur le sort de l’imam. Dans le même temps, le chef de l’État, Émile Lahoud, a fait état de contacts en cours dans le même but.
M. Lahoud s’exprimait lors d’une rencontre à Baabda avec une délégation du mouvement Amal, conduite par le ministre de l’Agriculture, Ali Hassan Khalil, venue l’inviter à participer à la cérémonie organisée après-demain dimanche dans la région de Baalbeck pour commémorer la disparition de l’imam Sadr.
M. Lahoud a assuré à la délégation qu’il s’occupait personnellement de cette affaire, soulignant que l’imam « n’était pas uniquement le chef spirituel d’une communauté, mais aussi une figure nationale qui a œuvré pour l’unité du Liban et des Libanais dans les conditions difficiles que le pays a connues ».
M. Lahoud a conclu en exprimant le souhait que les contacts en cours pour faire la lumière sur cette affaire puissent déboucher sur des progrès.
De son côté, le haut comité de suivi s’est réuni hier sous l’égide du vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, en présence du ministre Marwan Hamadé et de l’ancien chef de la diplomatie Fouad Boutros, des députés Robert Ghanem, Mohammed Fneich et Agop Jokhadarian, ainsi que d’Henri Hélou, fils du député décédé Pierre Hélou. Étaient également présents les présidents des Ordres de la presse et des journalistes, Mohammed Baalbacki et Melhem Karam, ainsi que diverses autres personnalités.
Au début de la réunion, les participants ont observé une minute de silence à la mémoire de Pierre Hélou. Cheikh Kabalan, qui a rendu hommage à la mémoire du défunt, a invité par la suite son fils Henri à prendre la place de son père au sein du haut comité.
« Nous attendons toujours que l’État libanais agisse officiellement et prenne une position claire » au sujet de l’affaire Sadr, a déclaré cheikh Kabalan. « Maintenant que la Libye a commencé à assumer sa responsabilité à l’égard de certains contentieux qui l’opposent au monde entier, il n’est pas permis qu’on continue à se taire sur le comportement libyen dans la disparition d’un homme de paix », a-t-il lancé, dans une allusion au dénouement dans l’affaire de Lockerbie.
Le dignitaire a réclamé que la diplomatie libanaise se mette en branle « de manière à porter cette affaire au grand jour et à contraindre la Libye à assumer ses responsabilités ».
Pour sa part, rendant compte de la réunion, M. Karam a indiqué qu’il a été décidé à l’unanimité de déclencher une initiative en direction de la communauté internationale afin de parvenir à des résultats dans l’affaire Sadr. Sur le plan local, une rencontre du haut comité avec le président Lahoud est envisagée, a ajouté le président de l’Ordre des journalistes. Il a conclu en affirmant que « des données nouvelles apparaîtraient au cours des prochains jours, permettant une action du haut comité et, peut-être, de pouvoir faire la lumière ».
À la veille du 25e anniversaire de la disparition de l’imam Moussa Sadr en Libye, au début de septembre 1978, le haut comité de suivi en charge de cette affaire a annoncé hier de nouvelles initiatives en vue de relancer les efforts destinés à faire la lumière sur le sort de l’imam. Dans le même temps, le chef de l’État, Émile Lahoud, a fait état de contacts en cours...